Chaque 21 août, le monde s’arrête un instant pour se souvenir. La Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, créée par l’ONU en 2017, a pour mission de rendre hommage aux victimes, soutenir leurs droits et mobiliser la solidarité internationale.
En 2024, alors que les formes du terrorisme évoluent, cette date reste un repère symbolique essentiel pour préserver la mémoire collective et construire un avenir plus résilient.
À retenir :
- Le 21 août, l’ONU rend hommage aux victimes du terrorisme par une journée commémorative mondiale.
- Cette date rappelle l’importance de la solidarité, des droits humains et de la prévention.
- En France comme ailleurs, des initiatives concrètes soutiennent les victimes et leur mémoire.
Une initiative de l’ONU pour une mémoire universelle
Une résolution fondatrice adoptée en 2017
C’est en décembre 2017 que l’Assemblée générale des Nations Unies adopte la résolution A/RES/72/165. Cette dernière proclame le 21 août comme Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, dans un contexte de recrudescence d’attaques à travers le globe. L’objectif ? Reconnaître publiquement les souffrances vécues par les survivants et leurs proches, et leur garantir justice, reconnaissance et réparation.
« Reconnaître la souffrance, c’est le premier pas vers la reconstruction. »
Centre international des victimes du terrorisme
Une portée universelle face à un fléau global
Selon les Nations Unies, en 2019, plus de 71 pays ont été touchés par des actes de terrorisme. Ce phénomène, longtemps concentré dans certaines régions, s’est mondialisé, rendant indispensable une journée pour fédérer les efforts et renforcer la coopération internationale.
Les impacts humains et sociaux des actes terroristes
Une douleur qui dépasse les chiffres
Derrière chaque attentat se cachent des vies brisées, des familles endeuillées, et des trajectoires interrompues. Selon le rapport mondial du terrorisme, les victimes souffrent souvent d’exclusion, de stigmatisation ou de silence institutionnel, notamment dans les mois qui suivent l’attaque.
La reconnaissance nationale et les dispositifs de soutien
En France, des actions concrètes sont mises en place :
- Création de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme
- Prévision d’un musée-mémorial à Paris pour 2027
- Aide psychologique et administrative via l’ONACVG (Office national des anciens combattants)
Tableau des initiatives marquantes de la journée du 21 août
| Tableau des initiatives mondiales de la Journée du 21 août | Description |
|---|---|
| Exposition virtuelle Memories par l’ONU (2024) | Témoignages interactifs de victimes à travers le monde |
| Événements commémoratifs en ligne | Panels d’experts, familles de victimes, débats |
| Cérémonies nationales (France, Espagne, Italie) | Hommages officiels, remises de médailles |
| Actions éducatives | Séances scolaires, documentaires, lectures en hommage |
Les enjeux contemporains liés au terrorisme
Une menace en mutation constante
Si le terrorisme djihadiste reste une menace centrale, d’autres formes émergent :
- Cyberterrorisme, touchant les infrastructures numériques.
- Extrémisme d’extrême droite, avec des attentats isolés mais marquants.
- Terrorisme domestique, ciblant souvent des minorités.
Ces formes appellent à repenser les outils de prévention, notamment en matière de radicalisation en ligne.
Le rôle des victimes dans la lutte contre l’extrémisme
Les victimes ne sont pas seulement des témoins. Elles deviennent actrices de prévention. Selon la Fondation française pour les victimes du terrorisme, plusieurs d’entre elles s’engagent dans des programmes éducatifs, des associations de résilience, ou participent à des actions de déradicalisation.
Une journée complémentaire à d’autres hommages
Le 11 mars : une date européenne à ne pas confondre
En Europe, le 11 mars rend hommage aux victimes d’attentats survenus sur le continent, notamment ceux de Madrid en 2004. Bien que différente, cette date complète l’approche du 21 août, en apportant une dimension régionale.
« Deux dates, un même objectif : ne jamais oublier. »
Bulletin européen sur les droits humains
L’intérêt de distinguer les temporalités
Selon le ministère français des Affaires étrangères, avoir plusieurs journées permet de multiplier les angles de reconnaissance : international, européen, national. Cela renforce l’attention portée à la pluralité des contextes.
Et vous, comment rendez-vous hommage aux victimes du terrorisme ? Partagez vos pensées et vos gestes solidaires dans les commentaires !
