À peine le Bouillon Gloriette inauguré le 8 avril 2025, Nantes confirme son nouvel appétit pour la restauration populaire française avec l’annonce d’un deuxième bouillon. Celui-ci ouvrira en mai 2025, en plein quartier Bouffay, en lieu et place de la brasserie Lus’in, au 8 rue de la Paix. Un changement de cap gastronomique qui illustre une tendance forte : le retour des bouillons dans les grandes villes françaises.
« Nantes se dote d’une offre culinaire qui mêle héritage populaire et modernité. Ce deuxième bouillon va dans ce sens. »
À retenir :
- Un nouveau bouillon ouvrira en mai 2025, remplaçant la brasserie Lus’in à Bouffay.
- L’annonce intervient seulement 4 jours après l’ouverture du Bouillon Gloriette.
- Le quartier Bouffay, cœur historique de la ville, confirme son rôle de carrefour gastronomique.
- Le modèle du bouillon séduit pour sa simplicité, ses prix doux et son ancrage patrimonial.
Le retour des bouillons : un modèle populaire en plein essor
Un concept historique réinventé
Né à Paris à la fin du XIXe siècle, le bouillon était une réponse sociale : nourrir vite et bien les ouvriers des Halles. Pierre-Louis Duval, boucher parisien, fut l’un des premiers à populariser ces lieux avec des plats chauds simples et accessibles. En 1900, on comptait plus de 250 bouillons dans la capitale.
Mais ce modèle s’est effacé peu à peu, avant de renaître au XXIe siècle, notamment avec le Bouillon Chartier, qui a rouvert ses portes avec succès. Selon Le Figaro, cette résurgence est portée par un double besoin : retour aux sources et accessibilité économique. Nantes s’inscrit aujourd’hui dans ce sillage.
« C’est un retour aux fondamentaux qui fait du bien : une cuisine honnête, simple, à prix justes. »
Nantes embrasse le phénomène avec enthousiasme
Le Bouillon Gloriette, inauguré le 8 avril 2025 au 11 quai de la Fosse, a donné le coup d’envoi. Un lieu lumineux, inspiré des codes parisiens : grandes tablées, déco rétro, et carte typique. Son nom fait référence à un site du quartier Gloriette, et l’accueil du public est déjà très favorable.
Selon BigCityLife, ce bouillon arrive comme le symbole d’un « printemps gourmand nantais », où les attentes du public se tournent vers plus de convivialité, de transparence et de simplicité culinaire. Le succès de Gloriette n’aura donc mis que quatre jours à inspirer une suite.
Bouffay : un écrin idéal pour le deuxième bouillon
La brasserie Lus’in cède sa place
Installée depuis plusieurs années au 8 rue de la Paix, à deux pas de la place du Bouffay, la brasserie Lus’in était une institution locale. Avec sa carte mettant en avant les produits français et ses brunchs du dimanche, l’établissement cultivait une image de lieu accessible, avec une décoration mêlant rétro et moderne.
Selon Tripadvisor, Lus’in recevait une note honorable de 3.8/5, preuve de sa popularité auprès des touristes et des Nantais. Mais son avenir est désormais scellé : le bouillon reprendra le flambeau dès mai 2025.
Retour d’expérience :
“J’allais souvent chez Lus’in pour leurs tartares et leur brunch. Curieux de voir ce que le bouillon proposera à la place. S’il garde la terrasse, je reviendrai.” – Léo D., habitant du centre-ville.
Un quartier taillé pour les bouillons
Le quartier Bouffay, classé comme centre historique, est un lieu de passage, de vie et de gourmandise. Il abrite déjà des crêperies réputées, des pubs, des restos exotiques. On y croise étudiants, touristes et locaux.
Dans ce contexte, un bouillon – avec ses plats familiaux à moins de 15€, son ambiance de bistrot populaire et ses grandes tablées – apparaît comme un choix parfaitement adapté.
Selon Ouest-France, ce deuxième établissement pourrait même entraîner une restructuration plus large du paysage de la restauration dans le centre-ville.
Nantes, laboratoire culinaire entre tradition et tendances
Une scène gastronomique en effervescence
Ce n’est pas une surprise pour ceux qui suivent l’actualité nantaise. Depuis quelques années, la ville multiplie les initiatives gourmandes : du festival “À Table” au banquet solidaire des Bouillonnantes, en passant par l’ouverture de concepts food comme Paws (hot-dogs créatifs sur l’île de Nantes).
Selon BigCityNantes, cette diversité témoigne d’une population curieuse, en quête de formats hybrides mêlant culture, partage et gastronomie. La multiplication des bouillons s’inscrit donc dans cette dynamique, entre ancrage patrimonial et modernité.
Retour d’expérience :
“Le Bouillon Gloriette a une super ambiance. J’espère que celui de Bouffay gardera cette simplicité, sans tomber dans le pastiche.” – Amandine M., serveuse et passionnée de restauration.
Une réponse aux enjeux économiques actuels
Les bouillons séduisent aussi par leur modèle économique. Dans un contexte où le pouvoir d’achat pèse sur les choix de consommation, ces restaurants offrent une alternative abordable sans sacrifier la qualité.
Selon France Info, cette tendance se confirme dans plusieurs grandes villes, où les bouillons s’imposent comme des lieux populaires, sans prétention, mais généreux. À Nantes, cette stratégie semble d’autant plus pertinente que la population urbaine jeune est sensible à ces codes.
Tableau comparatif : bouillon Gloriette vs bouillon Bouffay
Critère | Bouillon Gloriette | Bouillon Bouffay (à venir) |
---|---|---|
Date d’ouverture | 8 avril 2025 | Mai 2025 |
Emplacement | Quai de la Fosse | Rue de la Paix (ex-Lus’in) |
Capacité estimée | 120 couverts | Environ 80 couverts |
Ambiance | Bistrot parisien revisité | En attente (inspiration rétro ?) |
Spécialités attendues | Blanquette, œuf mayo, île flottante | Formule similaire attendue |
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