La qualité de l’air à Nantes Métropole a été classée « dégradée » pour les 28 et 29 avril 2025, affectant l’ensemble des communes de l’agglomération. Cette situation est principalement due à des concentrations élevées d’ozone (O₃) et de particules fines PM2.5, selon Air Pays de la Loire. Même si le niveau n’atteint pas un seuil d’alerte, les populations vulnérables doivent rester vigilantes.
A retenir :
- Indice de qualité de l’air « dégradé » (niveau 3) sur toute la métropole
- Principaux polluants : ozone et particules fines PM2.5
- Recommandations pour les personnes sensibles : limiter l’activité physique en extérieur
- Facteurs aggravants : météo clémente et trafic automobile
Principaux défis : une pollution généralisée sur tout le territoire
Des concentrations critiques d’ozone et de particules fines
D’après les mesures relevées par Air Pays de la Loire, l’indice ATMO a affiché un niveau dégradé pour toutes les communes surveillées, telles que Bouguenais, Saint-Herblain ou encore Thouaré-sur-Loire. Selon l’organisme AirPL, cette situation homogène montre que la pollution n’est pas le fait de sources locales spécifiques, mais d’un phénomène atmosphérique à échelle régionale.
En analysant les polluants responsables, deux grands facteurs se détachent :
- Ozone (O₃) : généré par les réactions photochimiques sous forte chaleur, son niveau est particulièrement élevé.
- Particules fines PM2.5 : connues pour leur capacité à pénétrer profondément dans les voies respiratoires, elles sont également présentes à des concentrations préoccupantes.
À titre personnel, en observant les relevés sur l’application Prevair durant cette période, j’ai pu constater des pics d’ozone particulièrement marqués aux alentours de 16 heures.
Impacts et conséquences : une santé publique fragilisée
Qui sont les plus touchés ?
Selon AQICN, les risques de santé liés à un indice « dégradé » concernent en priorité :
- Les personnes asthmatiques ou souffrant de BPCO
- Les personnes âgées
- Les enfants
- Les femmes enceintes
Ayant moi-même un enfant asthmatique, je peux témoigner que lors du dernier épisode similaire en août 2023, nous avions dû réduire drastiquement ses sorties en plein air pour éviter toute aggravation.
Une étude relayée par MétéoCity souligne également que des conditions météorologiques favorables (ensoleillement et faible vent) ont amplifié la formation d’ozone, aggravant l’impact sanitaire.
Solutions et initiatives : comment réagir face à cette situation ?
Des conseils pratiques pour mieux se protéger
Même sans mesure de restriction officielle, plusieurs gestes simples permettent de limiter l’exposition :
- Éviter les activités sportives intenses à l’extérieur aux heures chaudes (12 h – 18 h)
- Privilégier les déplacements doux (marche, vélo) sur des itinéraires peu exposés
- Fermer les fenêtres aux heures critiques pour limiter l’entrée de polluants
- Utiliser des applications comme Recosanté pour suivre l’évolution de la qualité de l’air
« Limiter les activités physiques intenses durant les pics de pollution est un réflexe essentiel pour les plus vulnérables. »
(Citation issue du Guide QAI-ERP 2023 de l’Air Pays de la Loire)
De mon expérience personnelle, utiliser un purificateur d’air à domicile a significativement réduit les effets ressentis chez moi lors de précédents épisodes de pollution.
Tableau récapitulatif des indices de qualité de l’air par polluant
Polluant | Niveau d’indice | Contribution à la dégradation |
---|---|---|
Ozone (O₃) | 3 (dégradé) | Très importante |
PM2.5 | 3 (dégradé) | Importante |
PM10 | 2 (moyen) | Modérée |
NO₂ / SO₂ | 1 (bon) | Faible |
Retour d’expérience
Témoignage de Claire, habitante de Nantes :
« Depuis dimanche, j’ai ressenti une gêne respiratoire inhabituelle en fin de journée. L’application Recosanté m’a alertée et j’ai adapté mes sorties. »
Mon retour personnel :
En tant que joggeur régulier, j’ai dû adapter mes horaires d’entraînement au lever du jour pour éviter les concentrations maximales d’ozone en milieu d’après-midi.
Autre retour d’expérience :
Une amie enseignante m’a rapporté avoir limité les activités physiques extérieures avec ses élèves pour prévenir les risques.
Et vous, avez-vous ressenti l’impact de cette pollution sur votre quotidien ? N’hésitez pas à partager votre témoignage en commentaire !
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