Louis Leroux, jeune milieu du FC Nantes, attise l’intérêt de l’AS Monaco en ce mercato estival 2025. Révélation de la saison passée, il est désormais au cœur d’un bras de fer silencieux entre ambition monégasque et prudence nantaise. L’enjeu est clair : conserver un joyau du centre de formation ou céder à la tentation d’un chèque salvateur.
A retenir :
- Monaco suit de près Louis Leroux, mais n’a formulé aucune offre à ce jour
- Nantes refuse de le brader, fort de son contrat jusqu’en 2028
- Le joueur est considéré « intouchable » malgré la pression financière
- Sa valeur estimée entre 2 et 4 millions d’euros pourrait exploser
- Monaco explore d’autres pistes, dont celle de Paul Pogba
Un joyau formé à la Jonelière qui séduit la Principauté
À seulement 19 ans, Louis Leroux s’est imposé comme une promesse du football français. Né au Longeron dans le Maine-et-Loire, il a rejoint la Jonelière à 13 ans. Un parcours exemplaire, marqué par une demi-finale de Youth League avec les U19 et une première apparition chez les pros en août 2024 contre Montpellier.
Titularisé à 16 reprises en Ligue 1 cette saison, avec 2 buts et 1 passe décisive, il a surtout impressionné par sa polyvalence : milieu axial de formation, il a évolué piston gauche avec une maturité technique rare pour son âge.
« On n’a pas vu un gamin, on a vu un joueur qui comprend déjà tout », glissait un observateur lors de la demi-finale contre le Mexique au tournoi Maurice-Revello, où Leroux a encore brillé avec les Bleuets.
Monaco surveille, Nantes temporise
L’AS Monaco, toujours friand de jeunes talents français, a suivi Leroux tout au long de la saison. Selon L’Équipe, les recruteurs monégasques apprécient fortement son profil. Pourtant, aucune offre concrète n’a encore été transmise au FC Nantes.
Monaco, qui prépare sa Ligue des Champions 2025-2026, veut renforcer son entrejeu. Le club travaille également sur le dossier Paul Pogba, libre après son départ de la Juventus, ce qui pourrait décaler une offensive sur Leroux.
« Monaco veut recruter malin et jeune. Leroux coche toutes les cases », selon Foot Mercato.
Une situation contractuelle en béton côté nantais
Du côté de la direction nantaise, le ton est clair. Louis Leroux a signé son premier contrat pro en octobre 2024, le liant au club jusqu’en juin 2028. Dans le contexte actuel, cela représente un levier de négociation stratégique.
« Leroux est intouchable », aurait tranché récemment Franck Kita, selon des sources proches du club.
Cette fermeté repose aussi sur un autre élément : le besoin urgent de liquidités. Nantes doit récolter 40 millions d’euros en transferts cet été. Les regards se tournent donc vers Matthis Abline, Nathan Zézé ou encore Moses Simon pour soulager la trésorerie, pas vers Leroux.
Témoignage : le point de vue d’un éducateur local
Jean-Claude V., entraîneur à l’AS Longeron Torfou, se souvient :
« Louis a toujours eu un coup d’avance. Sa progression ne m’étonne pas. Mais il est intelligent, il sait qu’il a encore besoin de temps de jeu avant de viser trop haut. »
Tableau récapitulatif du dossier
Élément | Situation actuelle |
---|---|
Club intéressé | AS Monaco |
Statut du joueur | Sous contrat jusqu’en juin 2028 avec le FC Nantes |
Nombre de matchs en L1 | 16 matchs, 2 buts, 1 passe décisive |
Postes occupés | Milieu axial, piston gauche |
Valeur estimée | Entre 2 et 4 millions d’euros (potentiel + élevé) |
Position du FC Nantes | Refus de vendre sauf offre « impossible à refuser » |
Objectif de Monaco | Renforcer un effectif Ligue des Champions |
Retour d’expérience : quand Nantes résiste
En 2021, le club avait repoussé les avances de Rennes pour Quentin Merlin, alors également en pleine éclosion. Une décision qui, à l’époque, avait permis à Merlin de s’installer durablement avant d’être vendu bien plus tard… avec une plus-value conséquente.
Un scénario similaire semble se profiler pour Louis Leroux. Nantes ne veut pas répéter l’erreur de ventes précipitées, comme ce fut parfois le cas sous l’ère Kita.
« Ce mercato doit servir à reconstruire, pas à sacrifier nos jeunes », confiait récemment un supporter du FCN sur un forum local.
« Nantes tient peut-être sa future grande vente, mais préfère encore rêver plutôt que brader. »
Et vous, que pensez-vous du cas Leroux ? Faut-il le vendre maintenant ou miser sur son explosion à Nantes ? Partagez votre avis en commentaire.
Vendre Louis Leroux me semble prématuré.
Il peut au contraire rendre service au cœur du jeu pour un coût actuel faible et voir sa côte augmenter d’ici une à deux saisons. Le vendre aujourd’hui oui si l’acheteur est prêt à débourser minimum 10 millions. Mais pour moi il faut construire la nouvelle équipe autour de nos jeunes qui ont confirmé et Louis Leroux en fait parti comme Tabibou, Guirassi ou encore Lepenant.
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