Formé à Nantes, Quentin Merlin a rejoint Rennes depuis l’OM. Ce transfert de 13 millions d’euros génère un joli bonus de 1,3 million pour les Canaris, grâce au mécanisme de solidarité FIFA.
A retenir :
- Le FC Nantes reçoit 10 % du transfert de Quentin Merlin à Rennes.
- Le montant estimé s’élève à 1,3 million d’euros.
- Ce gain servira à renforcer le mercato et soutenir la politique de formation.
- Le transfert symbolise les liens complexes entre Nantes et Rennes.
Une clause de solidarité décisive pour le FC Nantes
Le FC Nantes, qui a formé Quentin Merlin entre ses 11 et 21 ans, bénéficie d’une clause de solidarité prévue par les règlements de la FIFA. Ce mécanisme attribue 5 % de chaque transfert aux clubs ayant formé le joueur entre 12 et 23 ans. En France, ce taux peut monter jusqu’à 10 % pour les clubs professionnels. Dans le cas de Merlin, le FC Nantes touche donc 1,3 million d’euros, soit 10 % des 13 millions versés par Rennes à l’OM.
Selon Top Mercato, cette somme a été confirmée par des sources proches du club. Selon But! Football Club, ce montant arrive à un moment crucial pour le club, en quête de liquidités pour renforcer son effectif 2025-2026.
« Le centre de formation, c’est l’oxygène du club »
Un parcours brillant qui rapporte enfin
Quentin Merlin, né à Nantes en mai 2002, a tout connu à la Jonelière. D’abord formé comme ailier gauche, il s’est imposé au poste de latéral sous les ordres d’Antoine Kombouaré, puis a été un artisan majeur de la victoire en Coupe de France 2022.
Son départ vers Marseille en janvier 2024 avait été mal digéré par une partie des supporters, d’autant qu’il avait refusé de prolonger au FC Nantes. Mais son rebond à Marseille puis son transfert cet été vers Rennes redonnent un sens économique à son parcours pour son club formateur.
Selon L’Équipe, ce transfert s’inscrit dans une stratégie de renforcement du couloir gauche du Stade Rennais, après le départ d’Adrien Truffert en Premier League. Pour Merlin, c’est aussi un choix fort : rejoindre le rival historique du FC Nantes, ce qui ne passe pas inaperçu sur les réseaux.
Une somme stratégique pour un mercato en chantier
Pour le FC Nantes, ces 1,3 million d’euros représentent un levier important. En pleine reconstruction sous la direction de Luis Castro, le club cherche à renforcer sa défense centrale, son entrejeu et son aile droite. Ce gain pourrait par exemple couvrir une partie du salaire annuel d’une recrue, ou permettre de finaliser un prêt.
Selon Football Club de Marseille, cette opération globale (incluant aussi Valentin Rongier pour 5,5 millions d’euros) représente 18,5 millions d’euros hors bonus, un deal intéressant pour Rennes, mais aussi bénéfique en cascade pour les clubs formateurs.
Dans les faits, le FC Nantes a déjà bénéficié cet été de plusieurs clauses similaires, notamment dans les ventes de Moses Simon ou via les bonus de Pedro Chirivella. Cette stratégie commence à produire ses effets.
Nantes-Rennes : un transfert hautement symbolique
Merlin à Rennes, c’est aussi une histoire de rivalité régionale. Le joueur de 23 ans avait déclaré en 2022 ne jamais vouloir jouer pour le SRFC. L’ironie de ce revirement n’échappe ni aux supporters nantais, ni aux fans rennais.
Un internaute résume ainsi sur Stade Rennais Online :
« Deux anciens de la Jonelière qui viennent renforcer le rival breton. Ça va chauffer au derby ! »
D’autant plus que Valentin Rongier, autre ancien Canari, a également signé à Rennes dans le cadre du même accord. Ce double transfert va probablement intensifier les tensions sportives lors du prochain derby breton.
Tableau récapitulatif du transfert de Quentin Merlin
| Élément | Détail |
|---|---|
| Montant du transfert (hors bonus) | 13 millions d’euros |
| Club vendeur | Olympique de Marseille |
| Club acheteur | Stade Rennais |
| Clause de solidarité versée | 1,3 million d’euros |
| Club bénéficiaire | FC Nantes |
| Poste du joueur | Latéral gauche |
| Contrat signé jusqu’à | Juin 2029 |
Retours d’expérience
- Julien, ancien analyste vidéo à Nantes :
« Merlin a toujours été très intelligent dans son placement. Son départ n’a pas été simple, mais je suis heureux de voir que le club en profite encore. »
- Élodie, supportrice du FC Nantes depuis 20 ans :
« Je ne lui en veux pas, mais Rennes… ça pique un peu. Au moins, le club touche quelque chose. »
Et vous, pensez-vous que Nantes devrait mieux valoriser ses clauses de formation à l’avenir ? Laissez votre avis en commentaire.
