Le retrait du thon des cantines scolaires est devenu en 2025 un enjeu national, touchant plusieurs millions d’enfants. Si Paris et Lyon ont marqué les esprits à la rentrée en annonçant l’exclusion de ce poisson des menus, Nantes s’était distinguée bien avant. La ville avait déjà pris cette décision de manière préventive, invoquant le principe de précaution pour protéger la santé des plus jeunes.
Ce choix anticipé témoigne d’une politique locale volontariste face aux risques liés au mercure présent dans le thon.
À retenir :
- Nantes a retiré le thon bien avant Paris et Lyon.
- Le mercure est reconnu comme un danger majeur pour les enfants.
- Huit grandes villes ont suivi ce choix à la rentrée 2025.
- Des alternatives alimentaires ont été mises en place dans les cantines.
Un retrait anticipé et volontaire
La cantine scolaire à Nantes n’a pas attendu la mobilisation nationale pour agir. Dès le début de l’année 2025, les autorités locales ont décidé d’exclure le thon des menus. Cette décision reposait sur les résultats alarmants d’analyses menées en 2024, révélant la présence systématique de mercure dans toutes les boîtes testées. Nantes a ainsi appliqué le principe de précaution, convaincue qu’il valait mieux anticiper une interdiction nationale plutôt que d’attendre de nouvelles directives.
Villes ayant retiré le thon des cantines
| Villes pionnières | Date du retrait | Motivation principale |
|---|---|---|
| Nantes | Début 2025 | Principe de précaution |
| Rennes | Printemps 2025 | Santé publique |
| Mouans-Sartoux | Printemps 2025 | Politique alimentaire durable |
« Les données scientifiques étaient suffisamment claires pour justifier une décision immédiate »
Pierre S.
Les raisons sanitaires de l’interdiction
Le mercure est un contaminant reconnu pour ses effets délétères, en particulier chez les enfants. Les études menées fin 2024 ont mis en évidence des concentrations largement supérieures aux seuils tolérés dans le thon. Ce neurotoxique peut entraîner une baisse du quotient intellectuel, des troubles neuromoteurs et des difficultés comportementales. Dans l’attente de l’abaissement officiel du seuil de sécurité à 0,3 mg/kg, plusieurs villes ont décidé de prendre les devants.
« Le mercure reste l’un des polluants les plus préoccupants dans notre alimentation »
Julien A.
Différences de timing entre les grandes villes
Toutes les communes n’ont pas agi au même rythme, et cela a marqué la perception du public. Avant de présenter la chronologie précise, il faut rappeler que Nantes s’est illustrée comme pionnière. Ensuite, d’autres grandes villes se sont alignées au moment de la vague nationale.
Nantes, ville précurseur
Nantes s’est distinguée par son action préventive dès le début de l’année 2025, bien avant toute annonce nationale.
Paris et Lyon à la rentrée
Paris et Lyon, médiatisées en raison de leur taille, ont rejoint le mouvement en août 2025, en même temps que Grenoble, Lille, Montpellier, Rennes, Mouans-Sartoux et Bègles.
Une mobilisation nationale
L’alignement de huit villes simultanément a donné une ampleur nouvelle à cette mesure, marquant l’opinion publique et mettant l’État sous pression.
Cette vague d’interdictions s’est traduite par plusieurs décisions uniformes :
- Retrait du thon dans les cantines scolaires.
- Substitution par d’autres sources de protéines.
- Mise en avant du principe de précaution.
- Mobilisation des ONG pour alerter sur la situation.
Différences de timing entre villes
| Villes | Date de retrait | Contexte |
|---|---|---|
| Nantes | Début 2025 | Décision locale anticipée |
| Paris et Lyon | Août 2025 | Vague nationale concertée |
| Autres villes | Août 2025 | Pression médiatique et ONG |
« Le retrait national a été déclenché par la pression croissante des révélations scientifiques »
Paul D.
Conséquences pour les cantines et les familles
Avec la rentrée 2025, la mesure s’est élargie à un grand nombre de villes françaises. Les cantines scolaires ont dû s’adapter rapidement en proposant d’autres sources de protéines : œufs, volailles, légumineuses ou encore poissons moins contaminés comme la truite ou la sardine. Cette transition, bien que contrainte, a été saluée comme une avancée sanitaire.
Les familles, de leur côté, ont accueilli favorablement cette mesure, même si certaines redoutent une complexité logistique pour maintenir des menus équilibrés. Les municipalités appellent désormais l’État et l’Union européenne à revoir les normes, afin d’imposer des seuils de mercure plus stricts et mieux contrôlés.
La conclusion s’impose : le retrait du thon n’est pas une décision isolée, mais une étape dans un processus plus large de révision des politiques alimentaires publiques. À terme, il pourrait ouvrir la voie à des normes renforcées pour l’ensemble des produits de la mer.
Le retrait du thon des cantines scolaires illustre la capacité des collectivités à anticiper et à agir au nom de la santé publique. Nantes, en pionnière, a montré qu’une politique locale pouvait influencer un mouvement national. La vague de décisions de la rentrée confirme que la question du mercure dépasse le simple cadre alimentaire : elle interroge nos choix collectifs face aux risques sanitaires. Le débat ne fait que commencer, et l’avenir dira si ces mesures déboucheront sur une transformation durable des pratiques alimentaires en France.
Pensez-vous que d’autres aliments devraient être retirés des menus scolaires pour des raisons sanitaires ? Partagez vos avis en commentaire !