Le mois de novembre 2025 prend des airs de printemps à Nantes. Entre températures anormalement douces, vent du sud et poussières sahariennes, les allergiques doivent rester prudents. Si le risque de pollens de Cupressacées reste limité dans la région, certaines conditions pourraient favoriser une légère dispersion.
A retenir :
• Risque allergénique faible à quasi nul à Nantes
• Vent du sud et sable du Sahara présents jusqu’à jeudi
• Reprise de l’air frais attendue dès dimanche
• Surveillance conseillée via France Pollens et Air Pays de la Loire
Un épisode météo digne d’un mois d’avril
Depuis le 10 novembre, la Loire-Atlantique connaît une douceur exceptionnelle, avec des températures dépassant les 18 °C localement. Selon Météo-France, ce flux de sud transporte non seulement de la chaleur, mais aussi du sable du Sahara, donnant au ciel cette teinte jaune caractéristique.
« Ce mélange de douceur, de vent et de particules crée un environnement irritant pour les voies respiratoires, même sans forte présence pollinique. »
– Témoignage d’Anne-Marie L., allergique nantaise depuis 15 ans.
Cette configuration météorologique inhabituelle rappelle les épisodes printaniers, où le vent favorise la dispersion des pollens, notamment ceux des Cupressacées (cyprès, genévriers, thuyas).
Un risque faible mais une vigilance conseillée
Selon France Pollens et Atmo Pays de la Loire, le risque allergénique reste faible à Nantes pour cette semaine du 10 au 16 novembre. En effet, la saison des Cupressacées débute généralement fin décembre, avec un pic observé entre février et avril.
Toutefois, la douceur actuelle pourrait stimuler une floraison anticipée de certains genévriers isolés dans les jardins urbains. Ces émissions ponctuelles de pollen, combinées au vent, peuvent provoquer des réactions légères chez les personnes sensibles : éternuements, yeux irrités, fatigue respiratoire.
« Même si le risque global reste faible, je ressens parfois une gêne dès que le vent du sud se lève. »
– Retour d’expérience de Loïc, jardinier amateur à Rezé.
Les spécificités régionales : Nantes mieux lotie que le sud
Selon l’Observatoire des pollens, les Cupressacées représentent près d’un tiers des pollens dans le sud de la France, mais moins de 5 % en région Ouest. À Nantes, la situation demeure donc plus favorable grâce à la prédominance d’un climat océanique tempéré.
Le tableau ci-dessous résume les différences régionales observées :
| Région | Période de pic pollinique | Niveau de risque en novembre | Espèces dominantes |
|---|---|---|---|
| Sud de la France (Provence, Languedoc) | Novembre à avril | Moyen à fort | Cyprès, genévriers |
| Centre et Ouest (dont Nantes) | Janvier à avril | Très faible | Thuyas, genévriers |
| Nord et Île-de-France | Février à mai | Faible | Cyprès cultivés |
Recommandations pour les allergiques nantais
Pour limiter les désagréments respiratoires, même mineurs, il est conseillé de :
• Suivre les prévisions sur France Pollens et Air Pays de la Loire
• Aérer brièvement le matin, avant 9 h
• Éviter les activités de jardinage par vent fort
• Porter des lunettes de protection à l’extérieur
• Maintenir un traitement antihistaminique si prescrit
« Le retour d’un temps plus frais attendu à partir de dimanche freinera naturellement la dispersion des pollens dans l’air », précise France Pollens dans son dernier bulletin.
Une accalmie attendue en fin de semaine
Bonne nouvelle pour les allergiques : le retour d’un flux d’ouest plus frais dès le 17 novembre devrait réduire la présence de particules et calmer les irritations. Cet épisode de pollens de Cupressacées en novembre restera donc anecdotique à Nantes, bien loin des concentrations observées dans le sud du pays.