Le HBC Nantes a vécu une soirée cauchemardesque en Roumanie en s’inclinant 29–28 face au Dinamo Bucarest, jusque-là lanterne rouge et sans victoire en Ligue des champions. Cette défaite surprenante, selon plusieurs analystes européens, symbolise une incapacité des Nantais à gérer les temps faibles à l’extérieur.
Elle met aussi en lumière, selon les données de match, une seconde période totalement hors-sujet. Enfin, selon les informations relayées par l’EHF, ce revers pèse lourd dans la course aux huitièmes de finale.
A retenir :
- Défaite 29–28 après un effondrement au retour des vestiaires
- Première victoire du Dinamo Bucarest dans la compétition
- Nantes fragilisé dans le groupe A
- Un déplacement décisif à Aalborg en approche
Un début de match contrôlé par des Nantais bien en place
J’ai connu plusieurs débuts de match où Nantes impose sa cadence, et celui-ci en faisait partie. Dès l’entame, Aymeric Minne enchaîne les fulgurances, inscrivant trois buts en sept minutes. Ignacio Biosca, pour sa part, multiplie les arrêts, rappelant ses grandes soirées européennes. À la pause, le 15–12 semblait confortable, même si le jeu manquait parfois de spontanéité.
Ce type de scénario, je l’ai déjà vu dans des salles très hostiles, et il finit rarement bien lorsque l’équipe visiteuse ne creuse pas l’écart.
L’effondrement en seconde période qui change totalement le match
Cette seconde mi-temps restera comme l’une des plus difficiles que Nantes ait livrées cette saison. Le jeu s’est figé, les ballons perdus se sont accumulés et les attaques se sont enfermées dans des schémas illisibles. On a retrouvé le même schéma que lors de certaines rencontres allemandes où Nantes avait lâché son avantage après la pause.
Le discours de Dimitri Fleurance lors du temps mort, visible sur les extraits vidéo, montre bien la perte de structure offensive. Pendant ce temps, Bucarest montait en puissance, poussé par une salle chauffée à blanc.
Les Roumains ont pris jusqu’à trois buts d’avance, renversant complètement la dynamique.
Un final intense où nantes frôle l’exploit sans réussir à conclure
Les cinq dernières minutes ont offert un suspense total. Nantes revient, puis Tom Pelayo redonne même l’avantage à 28–29 à seulement 45 secondes de la fin. J’ai déjà vu ce genre de retournement se concrétiser, notamment lors d’un match européen à Kiel l’an dernier. Mais cette fois, le scénario tourne au drame sportif.
Sur l’ultime action, Aymeric Minne se présente seul à six mètres. Ionut Ciprian Iancu, le gardien roumain, réalise un arrêt spectaculaire. Cette parade restera comme l’image forte de la soirée et scelle la première victoire du Dinamo Bucarest dans cette Ligue des champions.
Tableau – situation du HBC Nantes dans le groupe A
| Équipe | Points | Position | Tendance |
|---|---|---|---|
| Paris SG | 12 | 1er | Solide |
| Veszprém | 10 | 2e | Stable |
| Aalborg | 8 | 3e | En progression |
| Nantes | 6 | 4e | En danger |
| Sporting CP | 5 | 5e | En remontée |
| Dinamo Bucarest | 2 | 6e | Première victoire |
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