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Rendements en berne ? les alternatives au Fonds euros

By Erwan

Le paysage de l’épargne sécurisée a profondément évolué ces dernières années sous l’effet de la baisse des taux. Les fonds en euros conservent la garantie du capital, mais leur rendement moyen n’offre plus la même sérénité face à l’inflation.

De nombreux épargnants s’interrogent sur les alternatives possibles pour améliorer le rendement sans perdre tout contrôle du risque. Ces constats appellent à quelques points pratiques avant d’explorer les solutions suivantes.

A retenir :

  • Garantie du capital, rendement réel souvent inférieur à l’inflation
  • Unités de compte, source de rendement mais exposition variable au risque
  • SCPI et immobilier, rendement potentiel supérieur et frais d’entrée significatifs
  • Obligations et ETF, alternative structurée pour horizon moyen terme

Fonds en euros 2025 : état des lieux et alternatives obligataires

Face à ces constats, le fonds en euros reste populaire mais il subit une pression structurelle sur le rendement. Selon la Banque de France, l’orientation des taux et la politique monétaire influencent directement la rémunération des actifs sécurisés.

La composition moyenne d’un fonds en euros privilégie les obligations d’État et d’entreprises, ce qui limite la volatilité mais bride la performance. Selon Swiss Life, certains fonds intègrent une poche immobilière pour tenter d’améliorer le rendement.

Points obligataires clés :

  • Durée moyenne des obligations, impact direct sur la sensibilité
  • Proportion d’obligations d’État versus corporate, choix fondamental
  • Exposition au high yield, source de rendement mais plus risquée
  • Couverture des devises, option pour diversifier le risque taux
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Contrat Rendement 2024 Garantie Éligibilité
Corum Life 4,65% 99,4% jusqu’à 25%
Garance Epargne 3,50% 100% 100%
Linxea Spirit 3,31% 98% 100%
Placement-direct Vie jusqu’à 3,45% 99,4% jusqu’à 100%

Pourquoi les obligations restent une alternative logique

Ce point relie directement la faiblesse des fonds en euros à la dynamique obligataire sur les marchés. Les obligations procurent des coupons réguliers et une mécanique qui reste lisible pour la plupart des investisseurs.

Un portefeuille obligataire bien construit offre une alternative plausible sur un horizon de cinq à dix ans, avec une sensibilité maîtrisée par la duration. Selon l’INSEE, l’inflation conditionne fortement le rendement réel des obligations, ce qui exige des ajustements réguliers.

Stratégies obligataires recommandées :

  • Mix 40% investment grade, 30% OAT, 20% high yield, 10% court terme
  • Utilisation d’ETF pour réduire les frais et améliorer la liquidité
  • Allocation progressive selon l’horizon et la sensibilité souhaitée
  • Surveiller la duration pour limiter la volatilité marché

Exemples d’ETF obligataires utilisables

Ce passage illustre des solutions concrètes pour remplacer une partie d’un fonds en euros par des ETF obligataires. Les ETF cités dans les recommandations couvrent l’euro corporate, le high yield et les obligations d’État américaines couvertes en euro.

Quelques ETF populaires permettent d’ajuster la maturité et le risque de crédit rapidement, et parfois avec une gestion ISR pour les profils responsables. Selon Swiss Life, ces instruments sont souvent utilisés par les gestionnaires pour calibrer le couple rendement/risque.

« J’ai opté pour un mix obligations et ETF, volatilité maîtrisée sur cinq ans »

Marc N.

En replaçant progressivement une poche euros par des obligations ou ETF, on peut capter le rendement actuel des taux longs. Cette approche prépare l’examen des autres sources de rendement, notamment l’immobilier en assurance-vie.

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SCPI et immobilier en assurance-vie : rendement et accessibilité

Par conséquent, l’immobilier apparaît comme une réponse pour chercher du rendement au sein de l’enveloppe assurance-vie. Les SCPI et OPCI intégrés en unités de compte apportent des revenus locatifs et une diversification sectorielle appréciable.

L’investissement en SCPI via assurance-vie offre un rendement historiquement plus élevé que le fonds en euros, autour de cinq pour cent en moyenne. Selon plusieurs comparatifs du marché, certaines SCPI dépassent régulièrement cette moyenne, ce qui attire les épargnants.

Risques et points pratiques :

  • Frais d’entrée souvent élevés, impact notable sur la performance initiale
  • Liquidité réduite, délai de revente parfois long selon le marché
  • Risque locatif et gestion, dépendance à la qualité des actifs détenus
  • Avantage fiscal de l’assurance-vie conservé pour l’investissement immobilier

Type Rendement moyen Inconvénient principal
SCPI classique environ 5% par an frais d’entrée élevés
SCPI sans frais variable selon l’offre sélection limitée
OPCI rendement modéré liquidité conditionnelle
SCPI thématique potentiellement supérieur risque sectoriel renforcé

Comment intégrer les SCPI dans une assurance-vie

Ce point montre la mécanique pratique pour ajouter de l’immobilier à un contrat multisupport. Il faut vérifier la disponibilité des SCPI via la liste d’unités de compte du contrat avant toute souscription.

Certains contrats, comme ceux proposés par Linxea ou Placement-direct, donnent accès à une large sélection de SCPI et à des outils de suivi performants. Les conditions de souscription et les frais varient sensiblement selon l’assureur choisi.

« J’ai transféré une part de mon assurance-vie vers des SCPI, rendement visible rapidement »

Julie N.

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Avant d’acheter, étudiez la composition des actifs et les frais de gestion des SCPI, car ils grèvent la performance sur le long terme. Ce point amène naturellement à comparer SCPI et solutions boursières pour diversifier davantage.

Études de cas et sélection de SCPI

Ce passage illustre deux cas concrets pour évaluer la pertinence d’une SCPI dans un portefeuille. Par exemple, une SCPI de bureaux bien gérée peut améliorer le rendement total lorsque le marché locatif est porteur.

En revanche, une exposition trop concentrée sur un segment risqué peut réduire la résilience patrimoniale en période de choc. Cette observation conduit au dernier grand axe, celui des actions et ETF hors fonds euros.

« J’ai choisi Goodvest pour ses critères climatiques et j’en suis satisfait »

Sophie N.

Construire un portefeuille hors fonds euros : actions, ETF et PER

En conséquence, diversifier hors fonds euros implique d’accepter une part de volatilité pour viser une meilleure performance. Les unités de compte en actions ou ETF, combinées à un PER ou à un CTO, peuvent améliorer le rendement attendu sur le long terme.

Les robo-advisors comme Yomoni ou Nalo proposent des allocations ciblées selon le profil de risque et facilitent la mise en place d’un plan d’investissement régulier. Selon la Banque de France, l’horizon de placement reste le facteur déterminant pour la réussite d’une stratégie actions.

Choix d’instruments recommandés :

  • ETF actions diversifiés monde pour réduire le risque marché
  • ETF obligataires court terme pour stabiliser la poche prudente
  • PER pour bénéficier d’avantages fiscaux à la retraite
  • Allocation progressive selon l’âge et les objectifs

Pour illustrer, un couple mixe 60% ETF actions, 30% obligations, 10% immobilier en SCPI pour un horizon de dix ans. Ce schéma vise à capter la performance boursière tout en conservant un coussin obligataire pour limiter les baisses.

Instrument Objectif Horizon recommandé
ETF Actions Monde Croissance long terme 10 ans et plus
ETF Obligataire Court Terme Stabilité et revenus 3 à 5 ans
SCPI en UC Revenus immobiliers 7 ans et plus
PER Optimisation retraite horizon long

Enfin, comparez les frais et la qualité des assureurs avant d’arbitrer une part de votre contrat vers les UC. Les noms comme Altaprofits, Generali, Spirica ou Aviva reviennent souvent dans les comparatifs pour leur gamme de supports.

« Les frais d’entrée ont pesé sur ma performance, attention aux conditions »

Thomas N.

Si vous hésitez, un arbitrage progressif ou un test sur une petite enveloppe permet d’évaluer le comportement réel des supports choisis. Ce choix méthodique facilite le passage vers une allocation plus performante et adaptée au projet financier.

Source : Banque de France, « Les taux directeurs », Banque de France, 2025 ; INSEE, « Niveau de l’inflation en France », INSEE, 2025.

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