Le Hellfest, plus grand rassemblement européen de musiques extrêmes, se prépare comme un véritable marathon. Chaque détail compte pour profiter pleinement de ces quatre jours de folie à Clisson. Voici mes conseils et retours d’expérience pour survivre, vibrer et s’épanouir dans cet enfer musical.
Le Hellfest, c’est plus qu’un festival. C’est une épreuve d’endurance, de passion et de logistique. Préparer son matériel, son planning, son corps et son esprit est essentiel pour profiter à fond de cette messe métallique unique en son genre.
À retenir :
- Préparez un sac bien pensé pour parer à toutes les conditions.
- Arrivez tôt au camping pour avoir un bon emplacement.
- Hydratez-vous entre chaque bière.
- Planifiez vos concerts à l’avance avec l’application officielle.
- Respectez les codes de sécurité dans les mosh pits.
Préparer son kit de survie pour affronter le Hellfest
Une bonne préparation commence bien avant de poser le pied à Clisson. Pour vivre le Hellfest dans les meilleures conditions, le contenu de votre sac est votre première ligne de défense.
Selon le site spécialisé Music Addict, les incontournables sont :
- Chaussures solides (imperméables de préférence)
- Tente étanche et facile à monter
- Sac de couchage pour température de 10 °C minimum
- Vêtements de pluie et rechanges secs
- Batterie externe 20 000 mAh
- Lampe frontale pour retrouver vos affaires la nuit
- Talkie-walkies (le réseau est souvent saturé)
- Gourde réutilisable : les points d’eau sont gratuits
- Bouchons d’oreilles de qualité (même si certains sont distribués sur place)
Témoignage :
« J’ai oublié mes bouchons d’oreilles une année, j’ai regretté pendant deux semaines. C’est petit, mais vital. » – Marc, festivalier depuis 2016
Camping : choisir la bonne zone et bien s’installer
La clé d’un Hellfest réussi, c’est aussi votre camp de base. Bien choisir votre emplacement peut faire la différence entre une nuit reposante ou un cauchemar sans fin.
Selon le forum officiel du festival, les zones ont des ambiances très différentes :
| Zone | Ambiance | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|---|
| Red Camp | Très festive | Vie nocturne animée | Bruit, sommeil difficile |
| White Camp | Équilibrée | Bon compromis entre calme et accès | Rempli très rapidement |
| Blue/Green | Calme | Un peu d’ombre disponible | Moins d’animation |
| Orange Camp | Très calme | Idéal pour dormir | Éloigné, beaucoup de marche |
Mon conseil personnel : j’ai testé le Blue Camp, et j’ai adoré le calme relatif. En revanche, le chemin jusqu’aux scènes devient pénible après 20 000 pas par jour. Un repère visuel (drapeau, guirlande) est essentiel pour retrouver sa tente après un pogo endiablé.
Bien manger et bien boire : la survie passe aussi par là
L’alcool coule à flots au Hellfest, mais l’eau est votre meilleure alliée. Selon Le Parisien, la formule magique reste : « une bière, un verre d’eau ».
Pensez à :
- Emporter une poche à eau avec tuyau, pratique pendant les concerts.
- Remplir votre gourde à chaque passage devant un point d’eau.
- Acheter de l’eau en pack de 5 L à partager avec vos voisins de camp.
Côté nourriture, les stands sont nombreux et variés, mais coûteux :
- Burger : 8 €
- Frites : 3 €
- Boissons : dès 3 €
Pour économiser, j’emporte toujours :
• Pain de mie, conserves (thon, haricots), tomates cerises
• Barres énergétiques, compotes, concombres
• Un mini-réchaud pour un thé matinal ou des nouilles express
Planification musicale : votre programme, votre boussole
Avec 184 groupes sur 6 scènes, le Hellfest peut vite devenir un labyrinthe. L’application officielle permet de créer un emploi du temps personnalisé. Vous recevez même des alertes 15 minutes avant les concerts favoris.
Selon ActuJoy, prévoir des « plans B » pour chaque tranche horaire est un excellent moyen de ne jamais rester sans musique si une scène est bondée ou trop éloignée.
Mon astuce : je choisis 2 concerts par jour à ne pas manquer, et je laisse le reste à l’improvisation. L’effet de surprise fait aussi partie de la magie.
Maîtriser les mosh pits sans y laisser un genou
Le Hellfest sans pogo, c’est comme un burger sans pain. Mais la sécurité prime. Selon Jack by Canal+, les règles tacites sont claires :
- Si quelqu’un tombe, on le relève.
- Pas d’objets dangereux.
- Si on fatigue, on sort.
Retour d’expérience : en 2022, un wall of death m’a fait perdre une chaussure. Heureusement, la solidarité des fans m’a permis de la retrouver trois mètres plus loin. Chaussures lacées, toujours.
Les trois grands types de mouvements à connaître :
- Circle pit : courir en rond façon rituel tribal
- Wall of death : deux foules s’entrechoquent à un signal
- Pogo traditionnel : sauts incontrôlés, mais festifs
Transports, cashless et sécurité : ne négligez pas les à-côtés
- Cashless : votre bracelet est aussi votre porte-monnaie. Rechargez-le en ligne ou sur place. Pensez à garder une CB en secours.
- Parkings : gratuits et organisés, avec navettes gratuites depuis le parking Est.
- Train Live à 5 € depuis les gares des Pays de la Loire (une aubaine !)
Pour rester en sécurité :
- Repérez les postes de secours.
- Fixez un point de rendez-vous avec vos amis (le réseau est saturé).
- En cas de pépin, le dispositif Hellcare est là pour vous aider et vous écouter.
« Le Hellfest, c’est aussi un état d’esprit. Bienveillance, entraide, respect : le vrai metal est humain. »
Rejoindre la communauté : forum, entraide, et souvenirs
L’expérience se prolonge bien au-delà des concerts. Le forum Hellfest est une mine d’or pour poser des questions, partager vos conseils et rencontrer d’autres festivaliers.
Selon Infos-Nantes, les échanges entre festivaliers renforcent l’esprit communautaire du Hellfest : on prête un marteau, on partage un briquet, on offre un gobelet. Ce sont ces petits gestes qui créent les grands souvenirs.
Envie de partager votre meilleure astuce de festivalier ? Vos galères les plus drôles ? Dites-le en commentaire et faisons vibrer l’esprit Hellfest ensemble 🤘