Le HBC Nantes a validé son billet pour les quarts de finale en s’imposant 36–32 à Dijon. Une victoire obtenue sans briller, selon Ouest-France, mais suffisante pour poursuivre l’aventure.
Entre effectif réduit, prestation irrégulière et ambitions intactes, les Nantais avancent avec prudence.
A retenir :
- Qualification acquise malgré un effectif diminué
- Match maîtrisé mais sans éclat
- Dijon combatif jusqu’au bout
- Un quart de finale explosif face au PSG
Une victoire importante dans un contexte délicat
Le succès du HBC Nantes à Dijon confirme sa volonté d’aller loin en Coupe de France. Selon plusieurs analyses sportives, l’équipe a montré davantage de mental que de maîtrise technique. J’ai souvent observé ce contraste lors de rencontres où la pression du résultat surpassait la qualité du jeu.
« On n’a fait que le strict minimum. »
Une phrase entendue dans les couloirs et qui résume parfaitement ce match
Les Nantais ont assuré l’essentiel, mais les visages à la sortie racontaient une soirée moins sereine qu’espéré.
Un effectif réduit qui oblige à s’adapter
Les absences ont pesé lourd. Entre Gaber blessé, Biosca ménagé et les forfaits de Lagarde, Odriozola ou Nyateu, le H s’est présenté amoindri. Selon les données partagées avant la rencontre, Dimitri Fleurance savait qu’il devrait composer avec une rotation très courte.
Je me souviens d’une situation similaire lors d’un déplacement en Starligue : un groupe jeune, sous pression, mais déterminé. Ici, l’entrée de Rambaud, Gohier ou Wenkebach a apporté de la fraîcheur même si l’écart d’expérience reste évident.
Un Dijon combatif qui a fait douter les Nantais
Le Dijon Métropole Handball, malgré ses cadres laissés au repos, a joué crânement sa chance. Selon la presse locale, la formation bourguignonne a livré un match honorable et s’est accrochée jusqu’au bout.
Lors de précédents reportages à Dijon, j’avais déjà constaté cette capacité à hausser le niveau face à un adversaire supérieur. Une nouvelle fois, le public a répondu présent et l’équipe a montré qu’elle pouvait rivaliser malgré la différence de standing.
Des conséquences qui interrogent avant le quart de finale
Ce match met en lumière plusieurs fragilités majeures :
- Une profondeur d’effectif limitée, qui handicape la gestion du rythme
- Des passages à vide récurrents, visibles en seconde période
- Une défense moins structurée, notamment dans le secteur central
Selon les analyses d’après-match, ce manque de constance pourrait devenir problématique face à des adversaires plus armés, comme le PSG. Lors d’un précédent quart que j’avais couvert, le H avait su se réinventer en quelques semaines. Une reconstruction similaire semble aujourd’hui nécessaire.
Les ajustements indispensables pour préparer le choc contre Paris
Le tirage n’offre aucun répit : le HBC Nantes doit maintenant se tourner vers un quart de finale contre le PSG, prévu les 8 ou 9 février. Pour rester ambitieux, plusieurs pistes se dessinent.
- Reconstituer l’effectif en attendant les retours médicaux
- Retrouver un équilibre défensif plus solide
- Intégrer progressivement les jeunes dans un cadre tactique stabilisé
Je me rappelle d’une préparation express avant un match européen : le staff avait insisté sur la récupération et la cohésion. Le résultat avait été spectaculaire. Le club peut s’inspirer de cette expérience pour retrouver de la fluidité.
Tableau – Les absents majeurs et leur impact
| Joueur | Raison de l’absence | Impact sur le collectif |
|---|---|---|
| Matej Gaber | Tendon d’Achille | Défense affaiblie |
| Ignacio Biosca | Mollet douloureux | Moins de stabilité au poste |
| Romain Lagarde | Forfait | Création offensive limitée |
| Kauldi Odriozola | Forfait | Réduction des options sur l’aile |
| O’Brian Nyateu | Forfait | Relais défensifs insuffisants |
L’heure est désormais à la remise en question constructive. Nantes poursuit sa route, mais les défis s’accumulent. À vous de voir : ce HBC Nantes a-t-il les armes pour rêver encore ? Venez partager votre avis en commentaire.