découvrez comment devenir économiste de la construction : formations en écoles spécialisées, parcours en alternance et possibilités de vae expliqués pour vous guider vers ce métier clé du secteur du bâtiment.

Comment devenir économiste de la construction : écoles, alternance, VAE

By Loic

Le métier d’économiste de la construction séduit les profils techniques et les cadres en reconversion pour son mix technique et stratégique. Ce spécialiste évalue les coûts, choisit les matériaux et pilote le suivi budgétaire sur des chantiers de toute taille.

Des écoles comme l’ESTP Paris, l’INSA et le Cnam proposent des cursus mêlant lecture de plans, estimation et gestion de projet. Ces éléments essentiels orienteront votre choix et vos démarches pratiques.

A retenir :

  • Diplômes Bac+2 à Bac+5 selon responsabilité et complexité chantier
  • Alternance recommandée pour expérience terrain et visibilité pro
  • VAE possible pour professionnels avec expérience significative chantier
  • Adhésions recommandées Syntec Ingénierie, CSTB, Fédération Française du Bâtiment

Parcours scolaires pour devenir économiste de la construction

Après ces repères, le choix du diplôme structure la première étape du parcours et l’acquisition de compétences clés. Le BTS, la licence professionnelle et le master constituent les voies classiques pour accéder au rôle d’économiste sur chantier et bureau d’études. Ce cadrage invite à envisager l’alternance comme levier d’employabilité et de réseau professionnel.

Diplôme Niveau Durée indicative Écoles types
BTS Bâtiment Bac+2 2 ans BTS publics ou privés
Licence professionnelle économie construction Bac+3 1 an post-Bac+2 Cnam, universités
Licence + Master spécialité BTP Bac+5 3 à 5 ans INSA, ESTP Paris
VAE pour professionnels variable selon dossier AFPA, Cnam

BTS et formations techniques spécialisées

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Cette filière conserve un ancrage opérationnel fort et prépare rapidement aux chantiers en appui d’un bureau d’études. Selon Onisep, le BTS permet une insertion rapide sur des postes d’assistant économiste ou conducteur de travaux junior. Les élèves prennent souvent appui sur l’alternance pour acquérir des références terrain avant une spécialisation supérieure.

Options BTS et IUT :

  • Maintenance et matériaux pour chantiers de rénovation
  • Techniques de métrologie et relevés physiques de site
  • Outils CAO/DAO et premiers métrés de facturation

« J’ai commencé par un BTS et l’alternance m’a ouvert des missions concrètes dès la première année. »

Lucas D.

Licence professionnelle et poursuites en master

La licence professionnelle affine la spécialisation sur l’économie de la construction et le chiffrage détaillé des ouvrages. Selon Cnam, la licence pro en économie de la construction associe cours techniques et projets en entreprise pour développer la maîtrise des métrés et devis. Le master offre ensuite une approche managériale et une ouverture vers la direction technique pour les profils ambitieux.

Avantages de la licence pro :

  • Acquisition de méthodes de métré et d’estimation détaillée
  • Projets tutorés en lien direct avec le secteur BTP
  • Accès facilité aux masters spécialisés en économie du bâtiment

« La licence pro m’a permis de basculer vers un poste en bureau d’études sans rupture salariale. »

Marine P.

Alternance, VAE et insertion professionnelle

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Ce passage vers l’opérationnel fait de l’alternance un critère déterminant pour l’embauche et la mise en réseau sur le BTP. Les centres de formation comme les BTP CFA ou l’AFPA proposent des parcours adaptés à l’alternance pour gagner en compétence pratique. L’enjeu suivant consiste à valider l’expérience via la VAE pour les profils expérimentés souhaitant légitimer leur expertise.

Alternance et apprentissage en BTP

Ce mode d’apprentissage rapproche les étudiants des réalités du chantier et des échanges avec les entreprises du secteur. Selon la Fédération Française du Bâtiment, l’alternance améliore nettement l’embauche à la sortie et facilite l’accès à des responsabilités techniques. Les employeurs du BTP privilégient souvent les candidats ayant déjà contribué à des métrés et devis réels.

Filières apprentissage et CFA :

  • BTP CFA pour apprentissage technique sur site
  • AFPA pour reconversion professionnelle structurée
  • ISCT pour spécialisation travaux publics et chiffrage

« Mon alternance chez un bureau d’études a transformé mes heures d’étude en compétences monnayables. »

Antoine L.

Organisme Type de formation Public cible Apport clé
BTP CFA Apprentissage Jeunes en alternance Expérience chantier guidée
AFPA Formation continue Adultes en reconversion Parcours VAE et professionnalisation
ISCT Licence/Master Techniciens et ingénieurs Spécialisation travaux publics
Cnam Licence pro et VAE Adultes salariés Validation académique d’expérience

VAE et reconnaissance des acquis

La VAE permet aux professionnels de faire valider une expérience significative par un diplôme ou un titre reconnu dans le secteur. Selon le CSTB, la VAE facilite la mobilité professionnelle et consolide les compétences formelles des acteurs chantier et bureau d’études. S’engager dans une VAE demande un dossier détaillé et des preuves d’activités techniques et managériales.

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Points à préparer pour une VAE :

  • Collecte de dossiers techniques et de métrés réalisés
  • Témoignages d’employeurs et fiches de missions
  • Correspondance entre activités et référentiels diplôme

Réseau, certifications et débouchés métier pour économiste de la construction

Ce passage professionnel met en lumière l’importance des affiliations et des labels pour accroître la crédibilité face aux maîtres d’ouvrage. Les corps de métier et fédérations comme Syntec Ingénierie ou la Fédération Française du Bâtiment offrent des ressources pour actualiser les compétences. Le point suivant explore les certifications utiles et les perspectives de carrière après quelques années d’expérience.

Certifications et appartenance professionnelle

Certaines certifications renforcent la confiance des clients et valident des compétences techniques spécifiques à la construction. Selon Syntec Ingénierie, l’adhésion à un réseau professionnel aide à rester informé des normes et bonnes pratiques sectorielles. L’inscription à l’Apec facilite la visibilité des cadres et permet d’identifier des offres adaptées au profil économique et technique.

Organisations recommandées :

  • Syntec Ingénierie pour ingénierie et veille normative
  • CSTB pour expertise technique et documentation scientifique
  • Apec pour visibilité cadres et offres ciblées

« Rejoindre un réseau professionnel m’a permis d’obtenir des missions de conseil indépendant. »

Claire M.

Marché du travail et évolutions de carrière

Le métier propose des débouchés en bureau d’études, entreprises générales et cabinets de maîtrise d’œuvre, avec des trajectoires variées. Selon ESTP Paris et INSA, un économiste peut évoluer vers directeur technique, directeur de travaux ou vers une pratique libérale avec clientèle propre. L’évolution dépend du niveau d’études, des expériences en alternance et des certifications professionnelles obtenues.

Perspectives professionnelles :

  • Postes en bureau d’études ou entreprises générales BTP
  • Progression vers direction technique ou conduite de travaux
  • Installation en libéral et missions de conseil spécialisé

« En cinq ans, j’ai migré du chantier au conseil grâce aux compétences de chiffrage. »

Thomas R.

Source : Onisep, « Économiste de la construction », Onisep ; Cnam, « Licence pro économie de la construction », Cnam ; CSTB, « Rapport compétences construction », CSTB.

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