Claudio Ranieri, ex-entraîneur du FC Nantes, pourrait devenir le nouveau sélectionneur de l’Italie après l’éviction de Spalletti. Une décision marquée par l’urgence et la symbolique d’un retour pour celui que l’on surnomme le “sauveteur du football”.
A retenir :
- L’Italie en pleine crise après une lourde défaite contre la Norvège
- Ranieri favori pour remplacer Spalletti, malgré sa retraite annoncée
- Une double fonction possible entre la Nazionale et la Roma
- Son passage au FC Nantes, symbole de sa capacité à stabiliser un effectif
- L’enjeu majeur : éviter un 3e Mondial manqué consécutif
L’Italie au bord du précipice : une sélection en perte de repères
La Squadra Azzurra traverse l’une des plus grandes crises de son histoire. Après deux Coupes du monde manquées en 2018 et 2022, la sélection italienne est à nouveau au bord de l’élimination pour 2026. La défaite cinglante 3-0 contre la Norvège a scellé le sort de Luciano Spalletti, en poste depuis moins de deux ans. L’ancien entraîneur de Naples a lui-même confirmé son départ dans une conférence de presse lourde d’émotion.
Selon La Gazzetta dello Sport et Reuters, la fédération italienne a agi vite. Le président Gabriele Gravina a entamé des discussions directes avec Claudio Ranieri, dont l’aura de bâtisseur inspire confiance dans un moment d’instabilité chronique.
« J’ai reçu un appel que je ne pouvais pas refuser. On me demande de sauver quelque chose que j’aime profondément : l’Italie. »
– Claudio Ranieri, propos rapportés par FirstOnline.
Un parcours qui inspire : le style Ranieri au service de la stabilité
Ranieri n’a jamais été l’entraîneur le plus flamboyant. Il a été celui de l’ordre, du pragmatisme, et de la résilience. Son passage au FC Nantes en 2017-2018 illustre bien cette méthode. Arrivé dans un contexte tendu, avec peu de moyens, il avait remis le club dans le top 10 de Ligue 1 en pariant sur la rigueur défensive.
À Nantes, il disait :
« Fermer sa maison avant de l’embellir. C’est la vision italienne du foot. »
Le FC Nantes, sous ses ordres, a longtemps flatté les places européennes, avant une baisse de régime en fin de saison. Ranieri a quitté le club en bons termes, comme souvent dans sa carrière.
Témoignage :
“Je me souviens de cette rigueur incroyable au quotidien. Il te disait quand courir, où courir, et pourquoi. C’était limpide. Il transformait l’équipe.”
— Un ancien joueur du FCN (2017)
L’expérience, une arme contre le chaos actuel
Ranieri, 73 ans, c’est aussi l’homme derrière le titre le plus improbable de l’histoire moderne : Leicester City, champion d’Angleterre en 2016. Plus récemment, il a sauvé Cagliari de la relégation, puis remis la Roma en orbite européenne, avant d’annoncer sa retraite… que la Nazionale pourrait bien suspendre.
Selon FootMercato et Virgilio Sport, la fédération italienne lui propose un double rôle inédit : sélectionneur national et conseiller technique à l’AS Roma. Une solution diplomatique qui permettrait à Ranieri de répondre à l’appel tout en maintenant ses engagements actuels.
Un pari risqué mais nécessaire pour la Nazionale
L’Italie est quatrième de son groupe de qualification avec neuf points de retard sur la Norvège. Le moindre faux-pas pourrait la condamner. La mission confiée à Ranieri est simple sur le papier, mais redoutable : reconstruire en six mois une dynamique, sans repères ni certitudes.
Dans son passé, Ranieri a souvent pris des équipes en crise. À Valence, à Monaco, à Chelsea, il a instauré des bases solides. C’est ce profil d’architecte défensif et d’homme d’équilibre que recherche la FIGC aujourd’hui.
Retour d’expérience :
“À Rome, il a changé l’état d’esprit. Pas besoin de tout révolutionner. Il remet juste de l’ordre, et ça suffit souvent.”
— Journaliste à La Repubblica
Tableau : Comparaison des trois dernières expériences de Ranieri
Club/Sélection | Saison | Objectif initial | Résultat obtenu | Particularité |
---|---|---|---|---|
FC Nantes | 2017-2018 | Top 10 de Ligue 1 | 9e place | Effectif limité, jeu solide |
AS Roma (intérim) | 2024-2025 | Éviter l’effondrement | Qualification Europa League | Retour après sa « retraite » |
Cagliari | 2023-2024 | Sauvetage maintien | Maintien en Serie A | Prise de poste en cours de saison |
Vers une réponse patriotique et symbolique
Selon AS et Football Italia, Ranieri est à deux doigts de dire oui. La FIGC lui laisse jusqu’au 15 juin pour officialiser sa décision. Il pourrait alors diriger son premier match dès septembre 2025 dans les prochaines échéances qualificatives.
Ce serait une première sélection nationale dans une carrière pourtant longue de près de quarante ans. Pour Ranieri, ce serait un sommet inattendu. Pour l’Italie, peut-être un retour à l’essentiel : défendre d’abord, espérer ensuite.
« Ranieri, c’est un guide. Pas un révolutionnaire, mais un capitaine quand les eaux sont troubles. »
Et vous ? Pensez-vous que Ranieri est l’homme de la situation pour sauver la Squadra Azzurra ? Dites-le en commentaire.
RANIERI
QUOI EN PENSER PEUT. ÊTRE BEAUCOUP DE CHANCE DANS SA CARRIÈRE D’ENTRAÎNEUR ?
Car on ne peut pas dire que c’est un apôtre du beau jeu.
Mais bon il y a que le résultat qui compte.
D’ailleurs quel entraîneur italien a donné des frissons pendant des décennies au foot mondial ils sont un peu près tous dans la lignée de HERRERA l’inventeur du CATANACCIO.
Contrairement aux entraîneurs PORTUGAIS très demandés actuellement en EUROPE.