Le Paris FC, tout juste promu en Ligue 1, ambitionne de frapper un grand coup en attirant Moses Simon, l’ailier du FC Nantes. Entre fin de contrat, ambitions personnelles et intérêts multiples, l’avenir du Nigérian est en suspens.
A retenir :
- Le Paris FC propose 12 millions d’euros pour recruter Moses Simon.
- Le joueur est aussi suivi par Everton et l’AS Roma.
- Il pourrait choisir de rester à Nantes pour préparer la Coupe du Monde 2026.
Un cadre des Canaris sollicité par un promu ambitieux
L’information peut surprendre, mais elle se confirme jour après jour : le Paris FC, fraîchement promu en Ligue 1 après 46 ans d’absence, veut frapper fort sur le marché des transferts. Dans leur viseur, Moses Simon, 29 ans, pilier offensif du FC Nantes, auteur d’une saison aboutie avec 8 buts et 10 passes décisives.
Selon plusieurs sources crédibles, dont Jeunes Footeux et L’Équipe, les dirigeants parisiens sont prêts à investir jusqu’à 12 millions d’euros, un montant aligné sur la valeur estimée du joueur par Transfermarkt. Le projet du Paris FC séduit : soutenu financièrement par la famille Arnault via Agache, le club souhaite s’appuyer sur des joueurs d’expérience pour s’installer durablement dans l’élite.
« Moses Simon est une pièce rare du football français : régulier, rapide, et décisif. Le Paris FC l’a bien compris. »
Un contrat qui se rapproche de sa fin
Arrivé à Nantes en 2019, d’abord en prêt depuis Levante, Simon s’est imposé comme l’un des meilleurs ailiers du championnat. Son contrat court jusqu’en juin 2026, mais avec seulement un an restant avant sa dernière saison, la situation devient stratégique. Soit le club vend maintenant, soit il prend le risque de le voir partir libre.
Selon Transfermarkt, Simon vaut 12 millions d’euros. Mais selon d’autres sources, Waldemar Kita, président du FC Nantes, réclamerait jusqu’à 15 millions pour Everton, et 10 pour d’autres clubs comme Trabzonspor. Cette variation reflète la stratégie commerciale du club, dépendante des besoins en trésorerie mais aussi du profil de l’acheteur.
Dans ma pratique de journaliste, j’ai vu plusieurs cas similaires : en 2023, par exemple, Ludovic Blas avait été retenu contre son gré à Nantes malgré une belle offre de Rennes. Résultat : un joueur démotivé et un transfert à perte l’année suivante. Le club ne veut pas revivre ce scénario.
Témoignage : L’avis d’un supporter nantais
« J’adore Moses Simon, mais je comprends qu’il veuille évoluer. Si on récupère une belle somme, ça aidera à rebâtir l’équipe. » – Julien D., abonné depuis 2017 à la Beaujoire
Une offensive bien pensée par le Paris FC
Le Paris FC n’est pas là pour faire de la figuration. Avec un budget mercato annoncé de 70 à 80 millions d’euros, le club mise sur des joueurs déjà aguerris à la Ligue 1. Le profil de Moses Simon colle parfaitement : explosivité, expérience, et capacité à jouer sur les deux ailes.
J’ai assisté à plusieurs de ses prestations en 2024, notamment lors de Nantes-Rennes où il avait été intenable. Un tel joueur, dans un collectif en reconstruction, pourrait devenir un véritable fer de lance. Ce n’est pas un hasard si le club parisien serait prêt à lui proposer un salaire supérieur à ses 120 000 € mensuels actuels.
Une concurrence européenne sérieuse
Mais le Paris FC n’est pas seul. Everton est très avancé, avec même un accord de principe du joueur, selon Foot-sur7. L’AS Roma suit également le dossier de près, de même que l’OGC Nice, Marseille, et Trabzonspor.
Selon Foot01, Simon a clairement exprimé son souhait de découvrir un nouveau championnat, une déclaration qui donne du poids aux pistes anglaise et italienne.
Tableau récapitulatif des clubs intéressés :
Club | Championnat | Offre estimée | Avantage compétitif |
---|---|---|---|
Paris FC | Ligue 1 | 12 M€ | Projet centralisé sur lui |
Everton | Premier League | 15 M€ | Accord de principe |
AS Roma | Serie A | Non communiqué | Visibilité européenne |
Trabzonspor | Süper Lig | 10 M€ | Salaire attractif |
OM / Nice | Ligue 1 | Moins de 10 M€ | Moins impliqués pour l’instant |
Simon, entre stabilité et ambition
L’un des éléments décisifs reste la Coupe du Monde 2026. Moses Simon n’a encore jamais joué cette compétition, et le Nigeria s’est qualifié pour la prochaine édition. Rester à Nantes, où il est assuré d’un temps de jeu conséquent, pourrait être une manière pour lui de « sécuriser » sa sélection, comme l’explique un proche dans MercatoLive.
En 2022, Andy Delort avait quitté Nice pour s’assurer un rôle de titulaire avant la CAN. Résultat : une saison réussie à Nantes et une participation à la compétition avec l’Algérie.
Mais son attachement à Nantes, où il a vu naître son troisième enfant et remporté la Coupe de France en 2022, pourrait aussi peser. L’option Paris FC aurait alors l’avantage de concilier ambition sportive et stabilité familiale.
En 2021, Romain Hamouma avait préféré rester en France malgré une offre italienne pour préserver ses repères familiaux. Il ne l’a jamais regretté.
Un transfert emblématique d’un mercato crucial
Pour le FC Nantes, vendre Moses Simon serait un coup dur sportivement, mais une bouffée d’air sur le plan financier. Dans un contexte où la DNCG impose des restrictions budgétaires, le club doit réaliser 40 millions d’euros de ventes cet été. Un départ à 12 ou 15 millions constituerait donc une pièce essentielle de ce puzzle économique.
Selon L’Équipe, « chaque euro récupéré sur un joueur cadre comme Simon représente une opportunité de redéfinir la stratégie du club. »
Et vous, pensez-vous que Moses Simon doit rejoindre le Paris FC ou viser un club plus prestigieux ? Dites-le en commentaire !