Le FC Nantes cherche activement un successeur à Antoine Kombouaré. Plusieurs noms circulent, mêlant pistes internes, entraîneurs expérimentés et paris audacieux. Une décision cruciale pour l’avenir du club.
À retenir :
- Le FC Nantes vise un coach capable de relancer un projet affaibli.
- Plusieurs profils sont évoqués, du formateur à l’international expérimenté.
- Les finances restreintes orientent vers des solutions économiques.
- Le choix final révélera les ambitions réelles de la direction nantaise.
Les candidats en lice : entre expérience, audace et continuité
Pierre Sage, la priorité de l’élégance tactique
Selon RMC Sport, Pierre Sage figure en tête de liste. Libre depuis son départ de l’OL, il incarne le profil du coach moderne qui valorise la jeunesse et le jeu de possession. C’est également le choix de la « renaissance », voulu par Waldemar Kita. Toutefois, selon Score.fr, le RC Lens court aussi après lui, et cette concurrence pourrait jouer en défaveur des Canaris.
« L’OL de Sage avait retrouvé une vraie cohérence. À Nantes, il pourrait bâtir sur la formation. »
Luis Castro, l’expérience et le prix
L’entraîneur portugais de Dunkerque, selon MadeInFOOT, a réalisé une saison remarquable en Ligue 2. Castro plaît pour son profil bâtisseur et son style de jeu léché. Mais il est toujours sous contrat, et ses indemnités freinent un FC Nantes limité financièrement.
D’un point de vue personnel, j’ai eu l’occasion d’assister à un Dunkerque-Bordeaux cette saison. Castro m’a impressionné par son calme et la fluidité de son jeu, mais je doute qu’un tel technicien accepte de venir à Nantes sans garanties structurelles.
Les pistes internes : pragmatisme ou manque d’ambition ?
Ahmed Kantari, soutien du vestiaire mais hésitations personnelles
Adjoint de Kombouaré depuis janvier, Kantari bénéficie d’un large soutien du groupe. Selon Foot01, certains cadres militent activement pour sa promotion. Mais il aurait fait savoir, en coulisse, qu’il n’est « pas chaud », surtout si les conditions de la séparation avec Kombouaré laissent un goût amer.
Stéphane Ziani, la carte formation
Ziani connaît la maison. Entraîneur de la réserve, ancien champion de France 2001, il a façonné des jeunes comme Leroux, Guirassy ou Tabibou. Selon Ouest-France, il incarne l’ADN du club, celui d’un FC Nantes formateur et audacieux. Le faire monter d’un cran serait logique… mais risqué. On ne passe pas de la National 3 à la Ligue 1 sans période d’adaptation.
« Leur parcours redonne de l’espoir aux autres », souligne Ziani à propos de ses jeunes promus.
Les profils alternatifs : séduisants mais polémiques
Julien Stéphan, le choix de l’expérience controversée
Avec 164 matchs de Ligue 1, Stéphan connaît le championnat sur le bout des doigts. Il est libre et immédiatement opérationnel. Mais selon Jeunes Footeux, son passé rennais provoque une vive défiance chez les supporters nantais. Ajoutez à cela des expériences souvent écourtées à Rennes et Strasbourg, et la piste devient glissante.
Francesco Farioli, le feu de paille européen
Ex-coach de l’Ajax Amsterdam, l’Italien Farioli apporte une touche internationale. Il a impressionné à Nice, avant un passage plus mitigé aux Pays-Bas. Selon Mohamed Toubache-Ter, c’est le profil qui colle à l’imprévisibilité des choix de Kita. Mais en vérité, les chances qu’il vienne à Nantes sont minces : son standing dépasse les capacités financières du club.
Tableau comparatif des candidats pressentis
Nom | Atouts principaux | Inconvénients majeurs |
---|---|---|
Pierre Sage | Jeu attractif, bonne gestion de jeunes | Concurrence élevée (RC Lens) |
Luis Castro | Formateur reconnu, bon palmarès | Coût de transfert élevé |
Ahmed Kantari | Connaissance interne, soutien du groupe | Manque de motivation personnelle |
Stéphane Ziani | ADN FC Nantes, valorise la formation | Aucun match en pro comme entraîneur |
Julien Stéphan | Expérience Ligue 1 | Passif rennais, instabilité passée |
Francesco Farioli | Réputation européenne | Hors de portée financièrement |
Un recrutement sous contraintes fortes
Un projet sportif peu séduisant
Selon Score.fr, le FC Nantes ne fait plus rêver les entraîneurs. L’instabilité chronique, les interventions du président dans le sportif, et une gouvernance opaque freinent les ambitions. Jen Mendelewitsch est catégorique : « Nantes ne sera jamais un premier choix. » C’est aussi le ressenti partagé par un recruteur avec qui j’ai échangé récemment : « On a du mal à convaincre des techniciens expérimentés sans offrir de visibilité sur le long terme. »
Une contrainte économique étouffante
Le licenciement de Kombouaré, sous contrat jusqu’en 2026, a déjà coûté cher. Le club prépare une saison avec un budget en nette baisse. Cela limite de fait les pistes aux entraîneurs libres, aux solutions internes ou à de jeunes techniciens sans expérience en Ligue 1.
“Le FC Nantes traverse une période charnière. L’avenir du club dépendra du courage de ses choix.”
Michel, abonné depuis 1993 :
« Je veux un coach qui connaisse la maison et qui ose. Ziani ou Kantari, ce serait plus cohérent que de fantasmer sur Farioli. »
Retours d’expérience
- Lors de l’arrivée de Gourcuff en 2019, on promettait du jeu et de la jeunesse. Mais sans soutien en interne, il a vite été isolé. Le risque est identique si Sage venait seul.
- L’échec de Pantaloni en 2021, courtisé puis refusé, montre que le club doit être plus attractif, pas juste chercher un pompier.
Et vous, quel entraîneur souhaitez-vous voir à la tête du FC Nantes ? Partagez votre choix en commentaire !
De toute façon on ne pourra pas faire pire que les saisons précédentes, il faut un entraîneur du cru et lancer les jeunes du centre de formation avec quelques joueurs d’expérience ça peut marcher