Face à l’effondrement des droits télé et à une DNCG plus stricte que jamais, Waldemar Kita pourrait injecter jusqu’à 40 millions d’euros pour maintenir le FC Nantes à flot. Une situation financière alarmante qui contraint le club à vendre ses pépites.
A retenir :
- Baisse brutale des droits TV : de 30 à 6 millions d’euros.
- Waldemar Kita a déjà injecté 35 à 40 M€ en 2024.
- La DNCG impose un salary cap à 50 000 €/mois.
- Objectif : 40 M€ de ventes de joueurs (Zézé, Abline, Simon).
Un gouffre financier qui pousse Kita à agir
Le FC Nantes fait face à la pire crise financière de son histoire récente. L’effondrement du marché des droits télé, passé de 30 à seulement 6 millions d’euros pour la saison 2024-2025, a laissé un trou abyssal dans les comptes du club. Une baisse de 80 % qui compromet gravement son équilibre budgétaire.
Selon Tribune Nantaise, Waldemar Kita n’aurait d’autre choix que de mettre la main à la poche une nouvelle fois. En 2024 déjà, il avait versé personnellement entre 35 et 40 millions d’euros pour éviter une faillite pure et simple.
“On ne peut pas survivre sans soutien ou ventes. L’équilibre économique n’existe plus”, aurait confié un cadre du club, sous couvert d’anonymat.
Des ventes massives pour éviter une nouvelle injection
Pour éviter de puiser à nouveau dans sa fortune personnelle, estimée à 650 millions d’euros par Challenges, Waldemar Kita espère générer 40 millions d’euros via des ventes lors du mercato estival. Le club compte sur plusieurs joueurs bankables :
Dans la ligne de mire :
- Nathan Zézé, défenseur de 19 ans, pourrait partir à Bournemouth pour environ 20 millions d’euros.
- Matthis Abline, buteur de 22 ans acheté 10 millions l’an dernier, fait l’objet d’intérêts de West Ham (20 M€) et de l’OM (15 M€, refusé). Kita réclame 50 M€.
- Moses Simon, 29 ans, avec ses 200 000 €/mois, est proposé à 15 M€. Le Paris FC n’a offert que 5 M€.
Selon Infos-Nantes, ces ventes sont considérées comme « vitales » pour éviter un scénario catastrophe en juillet.
DNCG : une surveillance stricte et un salary cap inédit
La DNCG a imposé une surveillance renforcée au FC Nantes. Chaque contrat doit être validé en amont et aucun joueur ne pourra désormais dépasser 50 000 euros bruts mensuels. Une mesure radicale qui bloque toute arrivée ambitieuse et oblige à restructurer le vestiaire.
“C’est une réalité que peu de clubs osent affronter. Kita tente de préserver le club, mais la marge est mince”, observe un ancien dirigeant, contacté par Sportune.
Miser sur la formation : une nouvelle stratégie économique
Pour faire face à ces contraintes, le FC Nantes mise désormais sur la formation à la Jonelière. Plus de 10 joueurs formés au club composent actuellement l’équipe professionnelle. Une stratégie long terme pour faire émerger les talents et mieux les valoriser sur le marché.
Selon L’Équipe, c’est aussi un choix forcé. En réduisant la masse salariale et en stoppant les postes annexes (diététicienne, psychologue…), le club cherche à survivre.
« Les droits télé se sont effondrés. On doit désormais créer de la valeur avec nos jeunes » – Un formateur du centre
Un budget incertain pour la saison à venir
Waldemar Kita vise un budget autour de 50 à 55 millions d’euros pour 2025-2026. L’arrivée du coach portugais Luis Castro, pour 750 000 € (bonus compris), s’inscrit dans cette logique d’efficience. La volonté est claire : maintenir l’équipe en Ligue 1 avec des moyens limités mais bien utilisés.
Tableau : Situation financière du FC Nantes
| Éléments clés | Détail |
|---|---|
| Droits TV 2023-2024 | 30 M€ |
| Droits TV 2024-2025 | 6 M€ |
| Injection Kita 2024 | 35 à 40 M€ |
| Objectif ventes mercato 2025 | 40 M€ |
| Plafond salaire imposé par la DNCG | 50 000 €/mois |
| Budget prévisionnel 2025-2026 | 50 à 55 M€ |
Témoignage
“On sent que tout est calculé au centime. Les jeunes bossent deux fois plus car ils savent qu’ils peuvent être la prochaine vente à 10 millions.” – salarié du centre d’entraînement de la Jonelière
Retours d’expérience
- Lors de la saison 2022-2023, trois jeunes formés au club ont été transférés pour un total de 9,3 M€.
- La réduction de 15 postes non sportifs depuis 2023 a permis une économie de 2,5 M€.
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Et vous, pensez-vous que Waldemar Kita devrait encore investir ou vendre ses pépites ? Dites-le-nous en commentaire.