L’avenir de Zuriko Davitashvili anime déjà le marché estival. À 24 ans, l’ailier géorgien a clairement annoncé son refus de jouer en Ligue 2, ce qui pousse l’AS Saint-Étienne à envisager son départ. Le FC Nantes, en quête de renfort offensif, est officiellement sur le dossier.
A retenir :
- Davitashvili refuse la Ligue 2.
- Le FC Nantes est intéressé.
- L’ASSE revoit son prix à la baisse.
« Je ne veux pas d’une saison en Ligue 2. Je souhaite poursuivre au plus haut niveau. »
Citation de Zuriko Davitashvili rapportée par le journaliste géorgien Lasha Kokiashvili
Un refus catégorique de rester en Ligue 2
Davitashvili ne veut pas s’éterniser à l’AS Saint-Étienne après la relégation. Selon Lasha Kokiashvili, il a informé ses dirigeants de sa décision irrévocable. Ce positionnement ferme accélère les discussions et oblige l’ASSE à trouver une porte de sortie.
Selon Made In Saint-Étienne, les dirigeants stéphanois anticipent un départ rapide. Le joueur a déjà un salaire conséquent pour la Ligue 2 (720 000 €/an) et un contrat courant jusqu’en 2028, ce qui complique sa gestion.
« Nous savons qu’il partira, c’est juste une question de temps », glisse un proche du club selon Sport.fr.
Une évaluation financière revue pour favoriser un transfert
Initialement, l’ASSE visait 20 millions d’euros pour son ailier. Mais la fermeté du joueur a poussé les Verts à revoir leurs prétentions. Le prix est désormais estimé autour de 15 millions d’euros.
Selon Madeinfoot, cette baisse attire plusieurs clubs : le RC Strasbourg, le Stade Rennais et surtout le FC Nantes, qui doit compenser les départs de Moses Simon et Marcus Coco.
Dans mon expérience de suivi de mercato, j’ai vu des clubs négocier jusqu’à la dernière minute. Nantes n’est pas réputé pour ses gros chèques, mais la pression du besoin offensif pourrait faire sauter les verrous budgétaires.
Témoignage :
« J’ai suivi les négociations de Moses Simon en 2020. Nantes avait misé sur la fermeté mais avait fini par investir plus que prévu », se souvient un agent du marché français.
Un profil séduisant malgré la relégation
Zuriko Davitashvili n’a pas démérité cette saison avec 9 buts et 8 passes décisives en Ligue 1 malgré la relégation. Ce bilan flatteur en fait un des rares atouts « liquidables » des Verts.
Le joueur compte 46 sélections en équipe nationale, ce qui renforce son attractivité pour des clubs souhaitant renforcer leur attaque avec un élément expérimenté et international.
Selon WebGirondins, Beşiktaş en Turquie s’était aussi renseigné. La concurrence est donc réelle, ce qui pourrait pousser Nantes à accélérer les négociations pour ne pas se faire doubler.
Un tableau des prétendants et leurs atouts
| Club | Argument financier | Projet sportif | Concurrence interne |
|---|---|---|---|
| FC Nantes | Limité mais motivé | Remplaçant Simon | Moins de concurrence |
| Strasbourg | Solide économiquement | Ambition européenne | Ailes déjà fournies |
| Rennes | Très solide | Coupe d’Europe | Gros effectif |
| Beşiktaş | Très attractif | Compétitions UEFA | Rivalité turque |
Des défis pour Nantes malgré l’intérêt
Si l’intérêt des Canaris est réel et confirmé, les moyens financiers restent limités. Nantes doit convaincre non seulement le joueur (avec un projet clair), mais aussi l’ASSE qui veut encore récupérer une somme importante.
Dans mon expérience, le FCN sait se montrer convaincant quand il cible un joueur clé, mais il faudra composer avec la concurrence de clubs plus riches et un calendrier serré.
« Un mercato ne se gagne pas à coups de millions mais en étant le plus convaincant dans son projet sportif. »
Un marché qui bouge vite
Selon Foot01, aucun club n’a encore déposé d’offre formelle. Mais la fermeté de Davitashvili devrait accélérer les négociations dès les prochains jours. Rennes et Strasbourg sont mieux armés financièrement, ce qui complique la tâche nantaise.
« J’ai vu Nantes perdre des pistes pourtant avancées faute d’avoir réagi à temps. Il faudra aller vite », prévient un observateur du mercato français.
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