Gérer son allure sur les portions clés du Marathon de Nantes 2025 est une nécessité stratégique. Ce parcours urbain de 42,195 km présente un dénivelé positif de 230 mètres et des segments très spécifiques où l’allure doit être parfaitement contrôlée.
La réussite dépend autant de l’endurance que de la capacité à anticiper les sections critiques du tracé.
À retenir :
- Le départ et la zone 29-35 km sont les plus piégeuses pour le rythme.
- La traversée flottante de l’Erdre exige stabilité et vigilance.
- L’utilisation intelligente des meneurs d’allure optimise la performance.
Un parcours urbain qui ne laisse pas place à l’improvisation
Le Marathon de Nantes 2025 n’est pas un tracé roulant classique. Sa structure alterne zones plates et efforts soutenus, rendant la gestion d’allure indispensable. Dès les 12 premiers kilomètres, les coureurs rencontrent des variations de pente, avec une intensification des montées entre le 12ᵉ et le 24ᵉ km. Puis vient une courte accalmie avant le mur, redouté par tous, entre le 29ᵉ et le 35ᵉ km.
Selon les données fournies par l’organisation[1], la traversée flottante sur l’Erdre (longue de 324 mètres) offre un défi logistique et physique. Les coureurs devront maintenir leur allure constante sans arrêt, sous peine d’élimination.
« J’ai couru l’édition 2024 et c’est clairement dans la dernière montée, avant le Parc des Expositions, que j’ai tout donné. J’avais bien dosé mon effort grâce aux conseils de pacing. »
Loïc, finisher 2024
Tableau des zones critiques du parcours du Marathon de Nantes
Segment (km) | Détail topographique | Conseil principal de gestion d’allure |
---|---|---|
0-5 km | Plat, départ euphorique | Démarrer à 80 % FCM, éviter le sur-régime |
12-24 km | Dénivelé progressif | Réduire l’allure en montée, rester en aisance |
29-35 km | Zone critique (le “mur”) | Fractionner mentalement, maintenir cadence |
38-40 km | Traversée de l’Erdre | Stabilité de foulée, attention à la posture |
40-42,195 km | Dernière montée + sprint final | Puiser dans le mental, accélérer si possible |
Préparer son corps à affronter les zones clés
Une préparation spécifique est indispensable pour gérer l’allure sur un parcours aussi technique. L’intégration de séances à allure marathon est cruciale. Selon Campus Coach[6], ces séances doivent représenter au moins 30 % du volume d’entraînement hebdomadaire.
Voici une liste à intégrer dans votre plan :
- Sorties longues avec variations d’allure
- Travail de côtes simulant les zones 12-24 km
- Séances de fractionnés longs (ex : 3 × 6 km)
- Préparation mentale pour le passage du 30e kilomètre
« J’ai couru 18 km sur terrain vallonné chaque dimanche pendant 8 semaines. Résultat : j’ai passé les 35 km sans crampe. »
Marielle, runneuse amateur
Bien gérer l’allure dans les sections décisives
Dans la première moitié, le mot d’ordre est : retenue. Viser 80 % de sa fréquence cardiaque maximale (FCM), en particulier jusqu’au 10ᵉ km, est recommandé par Jogging International[7].
La seconde moitié demande discipline et régularité :
- Entre les km 12 et 24, réduisez l’allure dans les montées sans tomber sous 75 % FCM.
- Du km 29 au 35, évitez les arrêts aux ravitaillements trop prolongés.
- Gardez un mental focalisé en visualisant des jalons intermédiaires.
« Je savais que le 30e allait piquer, alors j’ai pris mon gel énergétique au 28e. Ça a tout changé. »
Hugo, marathonien confirmé
L’aide précieuse des meneurs d’allure
Les meneurs d’allure officiels du Marathon de Nantes seront reconnaissables à leurs flammes. Pour chaque objectif (3h00, 3h15, etc.), il est conseillé de rester dans leur sillage jusqu’au 35ᵉ km.
Selon le blog Running Addict[18], quitter son groupe trop tôt ou vouloir en rattraper un plus rapide est une erreur fréquente. Il faut surtout garder sa propre course.
« J’étais parti pour 3h45, j’ai suivi le meneur sans jamais le quitter. Je termine à 3h42 sans jamais avoir flanché. »
Gilles, 58 ans, vétéran B
Anticiper les particularités de la traversée flottante
La passerelle flottante sur l’Erdre est une première à Nantes. Ce passage technique exige stabilité mentale et physique. Il est formellement interdit de s’arrêter pour prendre des photos.
Le conseil : continuer sur votre rythme et éviter les changements brusques de direction. Cette section pourrait perturber les coureurs non préparés psychologiquement à cette sensation de sol instable.
« Je m’étais préparé en courant sur des terrains de sable compacté. Le jour J, j’ai ressenti la différence, mais je suis resté en contrôle. »
Thomas, finisher 2023
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