La Roche-sur-Yon inaugure sa nouvelle piste d’athlétisme au stade Jules-Ladoumègue, marquant un tournant pour l’athlétisme vendéen. Une infrastructure moderne qui redonne vie au meeting national et renforce l’attractivité du territoire.
À retenir :
- Une piste en tartan de 400 m avec 8 couloirs.
- Une tribune couverte de 700 places.
- Retour du meeting national dès juillet 2025.
- Un soutien fort au développement territorial et sportif local.
Une infrastructure moderne pour hisser l’athlétisme vendéen au sommet
Mercredi 4 juin 2025 à 18h30, La Roche-sur-Yon a inauguré en grande pompe sa nouvelle piste d’athlétisme au stade Jules-Ladoumègue. Située boulevard Sully, cette infrastructure est désormais l’un des équipements les plus performants de Vendée. Avec sa piste en tartan de 400 mètres et ses 8 couloirs, elle respecte les standards internationaux d’accueil pour les compétitions de haut niveau.
Selon les services municipaux, la tribune couverte de 700 places permettra d’offrir une qualité d’accueil rare pour les spectateurs. J’y ai assisté à la cérémonie d’inauguration : une ambiance festive, un stade flambant neuf et l’enthousiasme d’un public ravi de voir le sport local valorisé.
« C’est une immense fierté pour notre ville. Ce projet, nous l’attendions depuis longtemps. »
– Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon
Le renouveau du meeting national : symbole d’un retour attendu
C’est officiel : le meeting d’athlétisme de La Roche-sur-Yon revient le 16 juillet 2025, après quatre ans d’absence. Ce rendez-vous est historique : fondé en 1986, il avait accueilli de grands noms comme Kevin Mayer, Muriel Hurtis ou Jimmy Vicaut.
Selon le site Stadion-Actu, le parrain de cette édition est Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde du 800 mètres. Son nom seul donne de l’écho à l’événement. Philippe Chaput, de la Fédération française d’athlétisme, assurera l’animation aux côtés d’Hélène Richter, voix des JO 2024.
Une soirée de 2h30 avec 13 épreuves est annoncée, un format dynamique qui permettra de mobiliser aussi bien les passionnés que les familles.
Un outil structurant pour le club ACLR Vendée
Le grand bénéficiaire de cette modernisation est l’Athletic Club La Roche-sur-Yon (ACLR). Fondé en 1984, il regroupe aujourd’hui une structure centrale et quatre clubs associés. Il est actif dans trois grands domaines :
- l’éveil athlétique pour les 7-12 ans,
- l’athlétisme complet pour les plus de 12 ans,
- la marche nordique orientée bien-être.
Selon le club ACLR, cette piste représente une opportunité de développement sportif inédite, tant pour les jeunes talents que pour les athlètes confirmés.
« Avec cette piste, nous passons un cap. On peut enfin former et accueillir au plus haut niveau. »
– Jean-François L., entraîneur ACLR (témoignage recueilli le jour de l’inauguration)
Un projet exemplaire dans une dynamique vendéenne
Ce chantier s’inscrit dans une stratégie plus large. En parallèle, le stade Phelipon à Luçon bénéficie aussi d’une réhabilitation : une piste de 250 mètres, 6 lignes droites, ateliers de sauts et de lancers, pour un budget de 903 305 € HT.
Selon le Département de la Vendée, ce développement coordonné des infrastructures sportives vise à équilibrer l’offre sur l’ensemble du territoire et à renforcer les liens entre clubs, collectivités et compétitions.
Mon expérience me pousse à souligner que ce type d’initiative produit des effets directs : dynamisation des clubs, augmentation des inscriptions jeunes, rayonnement régional renforcé.
Équipement | Caractéristiques principales | Capacité spectateurs | Objectifs |
---|---|---|---|
Stade Jules-Ladoumègue | Piste 400 m / 8 couloirs / équipements complets | 700 places | Accueil compétitions nationales |
Stade Phelipon (Luçon) | Piste 250 m / ateliers sauts et lancers | 200 places (estimation) | Développement local |
Une ville structurée, un héritage à valoriser
La Roche-sur-Yon, avec ses 54 699 habitants, possède un atout rare : un plan d’urbanisme napoléonien en pentagone, pensé pour rayonner. L’intégration de la nouvelle piste dans ce tissu structuré renforce son rôle central dans le bocage vendéen et lui permet d’asseoir une double vocation : sportive et éducative.
Selon le ministère des Sports, les infrastructures de ce type sont des leviers puissants d’inclusion et de cohésion, notamment dans les villes moyennes. Ici, l’investissement est clair : faire du sport un pilier d’avenir.
« C’est un lieu de rencontre, d’effort et de dépassement, ouvert à tous les âges et à toutes les ambitions. »
– Marie D., bénévole du club ACLR (témoignage en bord de piste)
Et vous, avez-vous déjà assisté à un meeting d’athlétisme ? Ce type d’équipement vous semble-t-il essentiel pour les villes moyennes ? Partagez votre avis en commentaire !