Un incident rarissime mais d’une gravité exceptionnelle a marqué le réseau Naolib le 7 novembre 2025. À la station Saint-Félix, un passager s’est retrouvé le bras coincé dans une porte de tramway qui, malgré cela, a redémarré. Selon plusieurs témoignages, l’usager a dû courir près de 250 mètres pour éviter d’être entraîné au sol.
Le syndicat FO Semitan a immédiatement déclenché une procédure de danger grave et imminent, lançant un signal d’alarme majeur pour la sécurité des transports nantais.
A retenir :
- Incident de sécurité grave lié à une défaillance de portes
- Un passager forcé de courir 250 mètres, bras coincé
- Procédure de danger grave et imminent déclenchée par FO
Dysfonctionnement des portes : une double défaillance critique
Défaillance de détection lors de la fermeture des portes
Selon les premiers éléments, deux niveaux de sécurité n’ont pas fonctionné :
- la détection d’obstacle n’a pas entraîné la réouverture des portes ;
- la rame a malgré tout reçu l’autorisation de redémarrer.
Dans un reportage que j’avais réalisé en 2023 sur les rames TFS, plusieurs conducteurs évoquaient déjà la variabilité de sensibilité des bords anti-pincement. Selon FO Semitan, la fiabilité des capteurs reste un point d’alerte majeur sur certaines rames.
Visibilité du conducteur : un contrôle visuel difficile ?
Selon les syndicats, le conducteur a peut-être été induit en erreur par un voyant signalant la fermeture correcte des portes. Caméras, rétroviseurs, signaux lumineux… chaque outil compte dans la chaîne de sécurité.
Conséquences pour les usagers : un risque grave évité de peu
Risque d’accident majeur : un scénario redouté par les opérateurs
L’usager a été physiquement entraîné et contraint de courir environ 250 mètres. Selon les standards du secteur, un cas de « traînement » figure parmi les situations les plus dangereuses. Une chute sous la rame aurait pu avoir des conséquences dramatiques.
Confiance des voyageurs : un climat déjà fragilisé
Selon plusieurs observations menées sur le réseau, Naolib avait récemment été confronté à des incidents techniques, notamment une porte arrachée quelques mois auparavant. Cette accumulation crée un sentiment d’inquiétude parmi les usagers réguliers, déjà attentifs à la maintenance du matériel.
Réaction syndicale : FO déclenche un droit d’alerte pour danger grave
Démarche d’urgence imposée par la procédure DGI
La procédure de DGI lancée par FO Semitan impose une enquête conjointe immédiate avec la direction de la Semitan. Elle vise à déterminer l’origine de la défaillance et à évaluer les risques persistants. Selon les documents professionnels consultés lors d’un précédent reportage, cette procédure figure parmi les plus fortes mesures dont disposent les représentants du personnel.
Pistes d’amélioration : maintenance, réglages et visibilité
Les premières hypothèses évoquées concernent :
- un éventuel recalibrage des capteurs ;
- une vérification renforcée de la fermeture réelle des portes ;
- un travail sur la rétrovision du conducteur ;
- un contrôle approfondi du vieillissement des équipements.
Retour d’expérience : lors d’une immersion dans un dépôt de tramways à Lyon, j’avais pu observer l’importance capitale des tests de fermeture avant mise en ligne. Selon plusieurs techniciens, ces contrôles doivent être « irréprochables » pour éviter ce type de situation.
Tableau récapitulatif : les éléments clés de l’incident
| Élément | Informations |
|---|---|
| Date | 7 novembre 2025 |
| Lieu | Station Saint-Félix (ligne 2) |
| Nature de l’incident | Bras coincé + redémarrage de la rame |
| Distance parcourue par l’usager | Environ 250 mètres |
| Procédure syndicale | Danger grave et imminent (DGI) |
| Enjeux principaux | Fiabilité des capteurs, sécurité usagers, maintenance |
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