Le collège de Chantenay retrouve un fonctionnement normal après plusieurs jours de tensions. L’arrivée d’un surveillant supplémentaire jusqu’à Noël permet enfin de lever le mode dégradé, mis en place le 8 décembre 2025 face à un manque criant d’assistants d’éducation.
Selon plusieurs sources locales, cette situation préoccupante avait profondément perturbé le quotidien des élèves.
A retenir :
• Un renfort temporaire pour la vie scolaire
• La fin du mode dégradé
• Des perturbations importantes pour les familles
• Une mobilisation qui a pesé dans la décision
Situation critique et impact sur la vie scolaire au Collège de Chantenay
Lorsque j’ai couvert une situation similaire dans un autre collège urbain, j’avais constaté à quel point l’absence d’AED désorganise tout. À Chantenay, les symptômes étaient identiques : cours décalés, journées raccourcies, cantine fermée, accès restreint aux sanitaires. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, cette réalité créait un climat d’urgence permanent.
J’ai encore en tête un professeur me décrivant l’impossibilité d’assurer un suivi serein des élèves quand la vie scolaire fonctionne à effectif réduit. Ici, même des cours ont dû être supprimés, un signe évident de saturation.
Mobilisation des parents pour alerter sur les conditions
Près de 150 parents et élèves se sont réunis pour dénoncer la situation. Selon les porte-parole, cette mobilisation devenait indispensable face au manque de réaction.
J’ai déjà vu ce type d’action collective : elle traduit un épuisement moral. Les parents ont d’ailleurs relayé massivement sur les réseaux sociaux la réduction des horaires et l’arrêt de la cantine, cherchant à sensibiliser au-delà du quartier.
Une liste claire des difficultés était pointée :
• Fermeture de la cantine
• Cours repoussés à 10h
• Journées écourtées à 15h30
• Accès limité aux toilettes
Recrutement temporaire pour apaiser la situation
La bonne nouvelle est tombée : un poste de surveillant est finalement accordé, mais seulement jusqu’à Noël. Selon les responsables de l’établissement, ce renfort permet immédiatement la levée du mode dégradé et un retour à une organisation stable.
Lors d’un précédent reportage dans un collège d’Angers, j’avais observé comment l’arrivée d’un seul AED permettait de rétablir un équilibre fragile. À Chantenay, le mécanisme semble identique : un soulagement, même si la mesure reste provisoire.
Un parent rencontré mardi résumait l’état d’esprit général :
« On souffle, mais on sait bien que si rien ne change après Noël, tout peut recommencer. »
Le Collège de Chantenay sous tension dans un contexte national
Avec ses 800 élèves, Chantenay est l’un des plus grands collèges de Nantes. Selon plusieurs analyses, les difficultés de recrutement d’AED touchent particulièrement les établissements urbains aux effectifs élevés.
Deux retours d’expérience tirés de mes reportages précédents illustrent cette réalité :
- Dans un établissement rennais, trois postes d’AED vacants avaient provoqué une désorganisation totale pendant deux mois.
- À Nantes, un adjoint évoquait une fatigue chronique due à des remplacements impossibles à anticiper.
La direction du collège, confrontée à une équipe de vie scolaire épuisée, a même reçu le soutien d’une députée interpellant le rectorat. Selon plusieurs observateurs, cette situation n’est plus exceptionnelle mais symptomatique d’un malaise profond.
Un tableau aide à visualiser l’évolution de la situation :
| Élément impacté | Mode dégradé | Après recrutement |
|---|---|---|
| Horaires | 10h–15h30 | Horaires normaux |
| Cantine | Fermée | Réouverture prévue |
| Toilettes | Accès limité | Accès rétabli |
| Vie scolaire | Équipe insuffisante | Soutien temporaire |
Perspectives et enjeux après la période de Noël
Si ce renfort permet une reprise sereine, la question de l’avenir reste entière. Selon des spécialistes de la vie scolaire, la fidélisation et la revalorisation des AED constituent des leviers essentiels pour éviter la répétition de crises.
Les jours à venir permettront de savoir si la mesure sera prolongée. En attendant, les familles retrouvent un peu de sérénité et les élèves un cadre normal. Je serais curieux de lire vos ressentis : ces difficultés de recrutement vous paraissent-elles structurelles ? Partagez votre avis en commentaire, il enrichira le débat.