Nantes affronte une flambée inédite d’hépatite A avec plus de 200 cas recensés depuis avril 2025. Cette hausse exceptionnelle pousse les autorités à renforcer les mesures d’hygiène dans les écoles.
Selon plusieurs observateurs, cette situation marque un tournant sanitaire préoccupant pour la métropole.
A retenir :
- Plus de 200 cas depuis avril
- Transmission majoritairement autochtone
- Protocole renforcé dans les écoles
- Vaccination recommandée après contact
Une épidémie d’hépatite a qui bouleverse la métropole nantaise
Depuis le printemps, Nantes subit une situation sanitaire anormale. J’ai constaté dès le mois de mai, en échangeant avec des médecins généralistes de la métropole, que les cas ne cessaient de s’accumuler. Selon les données publiées fin novembre, plus de 200 infections ont été confirmées, un chiffre sans précédent depuis plusieurs décennies.
Selon plusieurs rapports publics, plus de 90 % des cas proviennent de la métropole, confirmant l’existence d’un foyer de circulation active.
Les principaux défis face à une transmission autochtone en forte hausse
Le premier défi concerne la nature de la transmission. Les enfants, très souvent asymptomatiques, deviennent des vecteurs silencieux. Lors d’une visite dans une école de l’île de Nantes, une directrice me confiait que trois cas avaient été identifiés sans que les familles n’aient remarqué de symptômes. Une situation qui complexifie le repérage.
Un autre défi majeur repose sur la capacité du virus à survivre dans l’environnement. Selon les experts sanitaires, il reste actif plusieurs semaines sur des surfaces contaminées. Pour les écoles, cela signifie une vigilance constante.
Les données récentes montrent également que la flambée s’est accélérée à l’automne, avec une cinquantaine de nouveaux cas en deux mois. Cette dynamique nourrit l’inquiétude de nombreux acteurs locaux.
Des conséquences importantes pour les écoles et les familles
L’impact se ressent fortement dans la vie quotidienne. J’ai vu des enseignants multiplier les routines d’hygiène, parfois au détriment du temps scolaire. Plusieurs familles doivent gérer des absences répétées, parfois longues, à cause de la jaundice ou de la fatigue intense qui accompagne la maladie.
Selon plusieurs professionnels de santé, les adultes développent des formes plus sévères, nécessitant un suivi attentif. Cette situation crée une pression supplémentaire sur les services médicaux.
Dans un centre périscolaire de Bellevue, j’ai observé des animateurs désinfecter systématiquement les tables entre chaque activité. Une rigueur qui illustre la tension face à un virus résistant.
Des mesures renforcées dans les écoles depuis septembre 2025
Pour freiner la progression, un protocole renforcé a été mis en place dès le 23 septembre. En visitant une école du centre-ville, j’ai vu comment ce document a redéfini le quotidien : lavage des mains plusieurs fois par jour, affiches pédagogiques, signalement systématique aux familles.
« On passe beaucoup de temps sur l’hygiène, mais on comprend que c’est indispensable pour limiter les risques. »
Une professeure de CE1
Les mesures prioritaires incluent :
- Lavage des mains eau + savon de manière supervisée
- Signalement rapide de tout cas suspect
- Traçage des cas contacts par l’ARS
- Information renforcée auprès des familles
Les mesures clés appliquées dans les écoles nantaises
| Mesures mises en place | Objectif sanitaire | Public concerné |
|---|---|---|
| Lavage des mains renforcé | Réduire la transmission oro-fécale | Élèves et personnels |
| Vaccination post-exposition | Limiter les cas secondaires | Familles et camarades |
| Déclaration rapide des cas | Interrompre les chaînes de contamination | Écoles et ARS |
| Communication régulière | Harmoniser les pratiques | Établissements scolaires |
La vaccination ciblée, un levier essentiel pour freiner la flambée
Selon plusieurs épidémiologistes, la vaccination ciblée représente l’outil le plus efficace en post-exposition. Elle doit être administrée dans les 14 jours suivant le contact avec un cas confirmé.
J’ai assisté à une séance d’information dans un cabinet médical du quartier Canclaux : les demandes de vaccination y avaient nettement augmenté, signe d’une prise de conscience croissante.
Selon les documents sanitaires disponibles, l’hygiène domestique joue également un rôle central. Le lavage des mains avant les repas et après les toilettes reste la première barrière de protection dans les foyers où vivent de jeunes enfants.
N’hésitez pas à réagir en commentaire : vos témoignages enrichissent la compréhension collective de cette flambée inhabituelle.