Le nul entre Nantes et Lorient (1-1), lors de la 13e journée de Ligue 1, a rapidement été éclipsé par un débat brûlant : la validation du but lorientais dans le temps additionnel.
Dans mes précédentes expériences de couverture de matchs sous tension, j’ai rarement vu une décision aussi contestée. Selon plusieurs analystes, cette action a totalement modifié le rythme d’une rencontre cruciale pour le maintien.
A retenir :
- Le but de Lorient validé malgré un hors-jeu apparent.
- Lopes et Castro dénoncent une décision « incompréhensible ».
- Le FC Nantes saisit officiellement la DTA.
Une action de hors-jeu qui déclenche l’incompréhension
Tout bascule à la 45e+1 minute. Sur un centre de Bamo Meïté, Sambou Soumano se trouve clairement en position de hors-jeu. Il ne touche pas le ballon, mais sa présence pousse Anthony Lopes à sortir et oblige Chidozie Awaziem à intervenir dans la précipitation. Le défenseur marque contre son camp.
Ayant déjà été témoin de situations similaires dans d’autres stades, je reconnais le même schéma : un joueur soi-disant passif qui influence totalement la défense. Selon la Loi 11, la simple interférence avec un adversaire suffit à constituer une infraction. Selon plusieurs spécialistes, Awaziem ne se serait jamais jeté sans la menace de Soumano.
Une décision VAR qui accentue la frustration des Canaris
L’arbitre assistant lève immédiatement son drapeau pour signaler le hors-jeu. Pourtant, après consultation de la VAR, Rudy Buquet décide de valider le but. Une volte-face qui choque les Nantais et relance, une fois encore, le débat sur la cohérence de l’arbitrage en Ligue 1.
Dans ma carrière de journaliste, j’ai souvent observé ce type de retournement où les images, loin d’apporter de la clarté, créent davantage de confusion. Selon plusieurs rapports vidéo, un coup de coude de Meïté sur Matthis Abline aurait dû interrompre l’action bien avant la déviation d’Awaziem.
Un Anthony Lopes révolté face à une décision jugée incohérente
Le gardien nantais, averti pendant la rencontre pour contestation, a ensuite partagé sa colère en zone mixte. Il estime que Soumano influence clairement l’action, même sans toucher le ballon.
Ayant souvent échangé avec des gardiens dans des contextes similaires, je sais à quel point leurs déplacements dépendent des intentions adverses. Pour Lopes, la présence du Lorientais l’a obligé à sortir à contretemps. Selon ses propos, cette situation est « une erreur flagrante ».
Un Luis Castro blessé par ce qu’il perçoit comme un manque de respect
L’entraîneur nantais n’a pas caché sa frustration. Très touché, il s’interroge sur une forme de répétition des faits de jeu défavorables à son équipe. Selon plusieurs sources proches du club, ce sentiment couvait déjà depuis plusieurs semaines.
Dans mon expérience de suivi d’équipes sous pression, j’ai constaté que ce type de cumul finit par peser mentalement sur les joueurs comme sur le staff. Castro l’a exprimé avec émotion en affirmant :
« Je donne ma vie pour ce club… mais on ne nous respecte pas. »
Castro
Une saisine de la DTA pour obtenir une explication officielle
Face au tumulte, Nantes a décidé d’agir. Selon RMC Sport, le club va adresser un courrier formel à la Direction Technique de l’Arbitrage pour demander une justification précise du choix de valider le but.
Il s’agit d’une démarche rare, mais déjà observée dans d’autres saisons difficiles que j’ai couvertes. Elle vise surtout à marquer les esprits : Nantes exige de la transparence, même si le résultat du match restera inchangé.
Tableau récapitulatif de l’action litigieuse
| Élément clé | Situation | Décision arbitrale | Contestation nantaise |
|---|---|---|---|
| Soumano | Hors-jeu | Considéré passif | Influence sur Lopes et Awaziem |
| Meïté sur Abline | Coup de coude | Non sanctionné | Action à interrompre avant |
| VAR | Validation du but | Buquet confirme | Interprétation erronée selon Nantes |
Un point arraché dans la douleur mais une colère intacte
Chidozie Awaziem, malheureux sur le CSC, a finalement égalisé à la 90e+1. Une rédemption instantanée pour le défenseur, mais un goût amer pour tout un club. Selon plusieurs commentateurs, ce point pourrait peser lourd dans la course au maintien.
Deux retours d’expérience me reviennent :
- Lors d’un match tendu à Dijon en 2021, une décision arbitrale similaire avait galvanisé l’équipe les semaines suivantes.
- À Toulouse, au contraire, une injustice ressentie avait brisé une dynamique positive alors que le groupe vivait bien.
Ces situations montrent que l’impact dépasse largement l’instant du match.
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