Sous la pluie au Musée d’arts de Nantes : 180 œuvres pour explorer la beauté de l’insaisissable

By Erwan

Le Musée d’arts de Nantes dévoile une exposition inédite intitulée « Sous la pluie. Peindre, vivre et rêver », visible du 7 novembre 2025 au 1er mars 2026.

Rassemblant 180 œuvres issues de collections internationales, elle invite à redécouvrir la pluie comme source d’inspiration artistique, poétique et sensorielle.

A retenir :

  • Une exposition majeure à Nantes sur le thème de la pluie
  • 180 œuvres de Courbet, Turner, Hiroshige, Caillebotte et bien d’autres
  • Une expérience immersive entre art, son, littérature et cinéma
  • Trois univers à explorer : peindre, vivre et rêver sous la pluie

Quand la pluie inspire les artistes du XIXe au XXIe siècle

Selon La Croix, la pluie n’était qu’un décor jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Avec l’essor du plein air au XIXe, elle devient un véritable motif artistique. Les peintres, de Turner à Courbet, cherchent à saisir la fugacité des gouttes, la lumière sur les pavés, la densité de l’air humide.
Je me souviens d’avoir observé une toile de Turner à Londres : sous les touches floues, le spectateur sent presque l’averse tomber.

« Peindre la pluie, c’est peindre l’instant, l’impermanence et la mémoire du monde. »

Marie-Anne du Boullay, commissaire de l’exposition

Cette exposition offre ainsi une plongée poétique dans deux siècles de regards artistiques sur la pluie, mêlant peinture, photographie, installations sonores et cinéma.

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Peindre sous la pluie : la quête de l’éphémère

La première section, « Peindre sous la pluie », explore les techniques déployées pour représenter cet élément insaisissable. Selon Ouest-France, les artistes du XIXe siècle ont cherché à donner forme à l’invisible : les traits deviennent flous, les contours s’effacent, la matière se dissout dans la lumière.

Des œuvres de Courbet, Turner, Heade ou encore les estampes japonaises d’Hiroshige et Hokusaï révèlent cette fascination commune. Lors d’une visite, j’ai été frappé par la précision de ces toiles où chaque goutte semble suspendue dans le temps.

Les techniques les plus marquantes incluent :

  • Le flou atmosphérique pour rendre la densité de l’air
  • Les lignes verticales pour symboliser la chute des gouttes
  • Les jeux de reflets pour évoquer l’eau sur la pierre ou le métal

Selon Metropole Nantes, cette section est une véritable ode à la peinture de l’instant et à la poétique du mouvement.

Vivre sous la pluie : quand la ville devient miroir

La deuxième partie, « Vivre sous la pluie », illustre la manière dont la pluie a transformé la perception urbaine. Les artistes capturent le quotidien des citadins : parapluies, reflets, silhouettes.
Caillebotte, avec Rue de Paris, temps de pluie, ou Kertész, avec Jour pluvieux. Piétons traversant la place, traduisent cette fusion entre ville et nature.

Je me souviens d’un cliché exposé dans cette salle : la lumière se reflétait sur le bitume mouillé, et les passants semblaient flotter dans un monde liquide. La pluie devient ici un personnage à part entière, révélant le rythme et la solitude des villes modernes.

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ArtisteŒuvreAnnéeLieu représenté
Gustave CourbetMarine1866Normandie
William TurnerNantes, pont de Pirmil1830Nantes
Gustave CaillebotteRue de Paris, temps de pluie1877Paris
André KertészJour pluvieux1928Paris
Leonetto CapielloParapluies Revel1922Affiche publicitaire

Rêver avec la pluie : un voyage sensoriel et poétique

La dernière partie, « Rêver avec la pluie », explore la dimension émotionnelle et symbolique de l’eau qui tombe. Selon Arts in the City, la pluie évoque autant la mélancolie que la renaissance.
Les œuvres de Brassaï, les projections inspirées des Parapluies de Cherbourg et les sons d’Annette Léona Sotin créent une atmosphère contemplative et enveloppante.

« L’exposition m’a fait redécouvrir la pluie non pas comme un désagrément, mais comme une musique. »

Témoignage de Lucie, visiteuse nantaise

Lors de ma visite, j’ai été ému par la Chapelle de l’Oratoire, où l’installation de Zimoun transforme les sons de la pluie en une symphonie minimale. Un moment suspendu entre art et nature.

Une expérience immersive et multisensorielle à Nantes

Au-delà des tableaux, le Musée d’arts de Nantes propose une expérience sensorielle totale. L’installation vidéo de Julius von Bismarck, inspirée du cycle tropical Irma, dialogue avec la sculpture sonore de Zimoun.
Les visiteurs peuvent aussi assister à des ateliers, visites guidées et lectures poétiques. Selon FMC Nantes, cette exposition fait « aimer la pluie autrement » et invite à la méditation visuelle et auditive.

Informations pratiques : dates, tarifs et accès

L’exposition est présentée du 7 novembre 2025 au 1er mars 2026 au Musée d’arts de Nantes, 10 rue Georges-Clemenceau.
Le week-end inaugural gratuit a eu lieu les 8 et 9 novembre 2025, attirant des milliers de visiteurs.
Tarifs : de 4 à 9 euros, entrée gratuite pour les moins de 18 ans. Réservation fortement conseillée les week-ends et jours fériés.

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