des déchets au sol

Écocentre de Nantes, de vives contestations

By Erwan

Le projet Nantes Métropole consiste à réutiliser les gravats locaux des chantiers. Les résidents se sont opposés à l’idée. Mais cela montre à quel point certains projets de transition environnementale peuvent être intégrés avec sensibilité.

Le 11 juin, des centaines de manifestants à Nantes et en Loire-Atlantique sont descendus dans la rue contre « l’usage excessif du sable », ainsi que les « atteintes portées par l’industrie et la construction à l’environnement naturel ». Moins d’une semaine plus tard, Nantes Métropole lançait un projet visant à réduire les transports et à conserver les ressources minérales telles que le sable, le gravier ou la terre …). Ce projet a provoqué une tempête de protestations parmi les résidents locaux. Cela illustre l’acceptation sensible des projets visant à réaliser une transition écologique. Il est important de prêter attention à la communication, surtout si elle est imparfaite.

Sur le papier, difficile d’imaginer initiative plus noble que celle de la collectivité nantaise dirigée par Johanna Rolland. L’idée: Collecter et trier, sur un même site, des tonnes de terre et de gravats excavés de nombreux projets en cours sur l’île de Nantes afin de réutiliser les matériaux pour de futurs projets publics sur l’île de Nantes (routes …). L’idée du collectif nantais, présidé par Johanna Rolleand (PS), n’est pas plus noble sur le papier. Il s’agit de collecter et trier sur le même site des tonnes de gravats et de terre excavés provenant de nombreux projets en cours sur l’île de Nantes afin de les réutiliser pour d’autres projets publics prévus dans cette zone (routes ou places ou espaces verts).

Une vue sur un parc voisin était promise.

La durée de l’éco-centre géré par Brezillon en France est également inhabituelle. Nantes métropole estime qu’il suffira de 12 ans pour terminer la construction de l’île. C’était « trop tard », « sans fin », selon les proches du projet qui l’ont appris à la fin de l’année dernière. Les propriétaires de certains n’ont possédé la propriété que pendant une courte période.

Certains d’entre eux se sentent « arnaqués ». Il est important de noter que, selon la ville, la décision de la réalisation de l’écocentre remonte à 2020. Nous avons préféré attendre d’avoir tout sous contrôle avant de communiquer. Virginie VIAL, la directrice de la Société de développement à Nantes (Samoa) avoue avoir pensé à tort qu’il s’agissait d’un sujet à orientation technique.

De plus, cela n’aurait aucun sens.

De nombreux résidents sont également préoccupés par la pollution sonore, en particulier lorsqu’elle est combinée avec le bruit des avions et de la circulation. Mais, les problèmes de santé sont la plus grande préoccupation. En effet, jusqu’à un tiers (ou plus) des boutures prévues sont susceptibles d’être polluées. L’absence d’étude sur l’impact, qui n’était pas obligatoire dans cette situation, est particulièrement « inquiétante ». Nantes métropole rassure, sur la base d’une étude sanitaire réalisée par l’Agence Régionale de Santé (ARS), qu ‘ « il n’y a pas de risques pour la santé ». Elle réitère, « légèrement pollués », les déchets seront protégés par une bâche en plastique. Et les matières dangereuses sont traitées en dehors de Nantes et sans l’Écocentre. De plus, des mesures spécifiques de suivi seront prises.

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